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1 (1916) L'Avenir « L’Avenir »
L’Avenir Soulevons la paille Regardons la neige Ecrivons des lettres Attendons des ordres Fumon
eille Et ne songeons pas à l’avenir Regardons nos mains Qui sont la neige La rose et l’abeille Ainsi que l’avenir GUILLAUM
2 (1908) La Mouche « La Mouche »
pprirent en Norvège Les mouches ganiques qui sont Les divinités de la neige .
3 (1917) Départ « Départ »
s visages étaient pâles Et leurs sanglots s’étaient brisés Après la neige aux purs pétales Comme ses mains sur tes baisers
4 (1914) Plongeon « Plongeon »
pêcher les perles du fleuve Dit vert, qui est bleu et jaunit qu’il neige ou pleuve Dans l’eau d’acier ton ombre te précè
5 (1917) [Calligramme (jet d'eau)] « [Calligramme (jet d’eau)] »
s mains d’un soldat blessé un jet d’eau la queue d’un paon un soir de neige ciel constellé un bombardement un matin à New Yor
6 (1917) Chevaux de frise « Chevaux de frise »
les arbres déchiquetés par l’artillerie Vieillissaient encore sous la neige Et semblaient à peine des chevaux de frise Entour
les odeurs Moi je décrivais tous les jours mon amour à Madeleine La neige met de pâles fleurs sur les arbres            Et
7 (1917) Lou « Lou »
res Que Georgin gravait dans le bois Où sont-ils ces beaux militaires Neiges d’antan Où sont les guerres Où sont les guerres d
8 (1911) Marie « Marie »
n mal est délicieux                    Les brebis s’en vont dans la neige                    Flocons de laine et ceux d’arg
9 (1912) Marie « Marie »
t mon mal est délicieux.               Les brebis s’en vont dans la neige ,               Flocons de laine et cieux d’argent
10 (1901) Les Femmes « Les Femmes »
a dans sa cage : « Ce cyprès là-bas a l’air du pape en voyage Sous la neige . » — « Le facteur vient de s’arrêter Pour cause
gnobles aux ceps tordus Devenaient dans l’obscurité des ossuaires. En neige et repliés gisaient là des suaires Et des chiens
11 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
ent les pelleteries Étincelant diamant Vancouver Où le train blanc de neige et de feux nocturnes fuit l’hiver O Paris Du roug
12 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
ent les pelleteries Étincelant diamant Vancouver Où le train blanc de neige et de feux nocturnes fuit l’hiver O Paris Du roug
13 (1911) Poème lu au mariage d’André Salmon « Poème lu au mariage d’André Salmon »
evis, près d’un moujik mourant, compter les béatitudes En admirant la neige semblable aux femmes nues. Je le revis faisant ce
14 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
printemps clair, l’avril léger. Mort d’immortels argyraspides ! La neige aux boucliers d’argent Fuit les dendrophores livi
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