Le jour des
morts
Les enfants des morts vont jouer Dans le cimet
Le jour des morts Les enfants des
morts
vont jouer Dans le cimetière Martin Gertrude Hans
ttent à brouter les fleurs Des couronnes mortuaires C’est le jour des
morts
et de toutes leurs âmes. Les enfants et les vie
nterre Ah ! que vous êtes bien dans le beau cimetière Vous, mendiants
morts
saouls de bière, Vous, les aveugles comme le dest
uls de bière, Vous, les aveugles comme le destin Vous, les beaux gars
morts
à la guerre Et vous, petits enfants, morts en pri
estin Vous, les beaux gars morts à la guerre Et vous, petits enfants,
morts
en prière. Ah ! que vous êtes bien dans le beau
éteint les cierges que toujours les enfants rallument Et les feuilles
mortes
Viennent couvrir les morts. Des enfants morts p
urs les enfants rallument Et les feuilles mortes Viennent couvrir les
morts
. Des enfants morts parlent parfois avec leur mè
ment Et les feuilles mortes Viennent couvrir les morts. Des enfants
morts
parlent parfois avec leur mère, Et des mortes par
les morts. Des enfants morts parlent parfois avec leur mère, Et des
mortes
parfois voudraient bien revenir. Oh ! je ne veu
s L’automne est plein de mains coupées Non, non, ce sont des feuilles
mortes
Ce sont les mains des chères mortes Ce sont tes m
es Non, non, ce sont des feuilles mortes Ce sont les mains des chères
mortes
Ce sont tes mains coupées. Nous avons tant pleu
sont tes mains coupées. Nous avons tant pleuré aujourd’hui Avec ces
morts
, leurs enfants et les vieilles femmes Sous le cie
ite] Tu connais la bravoure et la ruse [transversalement] Tu as vu la
mort
en face plus de cent fois tu ne sais pas ce que c
oie Tu as absorbé la vie de ceux qui sont
morts
près de toi
car tu connais mieux la
mort
que la vie
Voici voici nos mains que la vie fit esclaves Est
mort
d’amour ou c’est tout comme Est mort d’amour et l
ains que la vie fit esclaves Est mort d’amour ou c’est tout comme Est
mort
d’amour et le voici Ainsi vont to
re jusqu’à la fin des temps Laissons tout aux
morts
Et cachons nos sanglots
La Maison des
Morts
S’étendant sur les côtés du cimetière, La Mais
son des Morts S’étendant sur les côtés du cimetière, La Maison des
Morts
l’encadrait comme un cloître A l’intérieur de ses
logies immobiles. Un ange en diamant brisa toutes les vitrines Et les
morts
m’accostèrent Avec des mines de l’autre monde.
res. Le ciel et la terre perdirent Leur aspect fantasmagorique. Les
morts
se réjouissaient De voir leurs corps trépassés en
ouvent Des parents, des amis qui se joignaient A la petite troupe des
morts
récents. Tous étaient si gais, Si charmants, si
armants, si bien portants Que bien malin qui aurait pu Distinguer les
morts
des vivants. Puis, dans la campagne, On s’éparp
t au son aigre des cithares. Ils n’avaient pas oublié la danse, Ces
morts
et ces mortes : On buvait aussi, Et, de temps à a
e des cithares. Ils n’avaient pas oublié la danse, Ces morts et ces
mortes
: On buvait aussi, Et, de temps à autre, une cloc
n les détacha Après que toute la troupe se fût embarquée, Et quelques
morts
ramaient Avec autant de vigueur que les vivants,
vigueur que les vivants, A l’avant du bateau que je gouvernais, Un
mort
parlait avec une jeune femme Vêtue d’une robe jau
nses tellement pleines d’à-propos Que c’était à mourir de rire, Et le
mort
disait à la vivante : ‒ Nous serions si heureux e
par couples aux belles bouches, Marchaient à distances inégales. Les
morts
avaient choisi les vivantes, Et les vivants, Des
inégales. Les morts avaient choisi les vivantes, Et les vivants, Des
mortes
. Un genévrier, parfois, Faisait l’effet d’un fant
Pour y acheter leur repas du soir. Bientôt, je restai seul avec ces
morts
Qui s’en allaient tout droit Au cimetière Où, Sou
leur génie. Car, y a-t-il rien qui vous élève Comme d’avoir aimé un
mort
ou une morte ? On devient si pur qu’on en arrive
Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des
morts
») Frôlée par les ombres des morts Sur l’herbe
t : « Frôlée par les ombres des morts ») Frôlée par les ombres des
morts
Sur l’herbe où le jour s’exténue, L’Arlequine s’e
Ibis Oui, j’irai dans l’ombre terreuse. O
mort
certaine, ainsi soit-il ! Latin mortel, parole af
logies immobiles. Un ange en diamant brisa toutes les vitrines Et les
morts
m’accostèrent Avec des mines de l’autre monde. Ma
res. Le ciel et la terre perdirent Leur aspect fantasmagorique. Les
morts
se réjouissaient De voir leurs corps trépassés en
ouvent Des parents, des amis qui se joignaient A la petite troupe des
morts
récents. Tous étaient si gais, Si charmants, si b
armants, si bien portants Que bien malin qui aurait pu Distinguer les
morts
des vivants. Puis, dans la campagne, On s’éparp
t au son aigre des cithares. Ils n’avaient pas oublié la danse, Ces
morts
et ces mortes ! On buvait aussi, Et, de temps à a
e des cithares. Ils n’avaient pas oublié la danse, Ces morts et ces
mortes
! On buvait aussi, Et, de temps à autre, une cloc
n les détacha Après que toute la troupe se fût embarquée, Et quelques
morts
ramaient Avec autant de vigueur que les vivants.
vigueur que les vivants. A l’avant du bateau que je gouvernais, Un
mort
parlait avec une jeune femme Vêtue d’une robe jau
nses tellement pleines d’à-propos Que c’était à mourir de rire, Et le
mort
disait à la vivante : — Nous serions si heureux
par couples aux belles bouches, Marchaient à distances inégales. Les
morts
avaient choisi les vivantes, Et les vivants, Des
inégales. Les morts avaient choisi les vivantes, Et les vivants, Des
mortes
. Un genévrier, parfois, Faisait l’effet d’un fant
Pour y acheter leur repas du soir. Bientôt, je restai seul avec ces
morts
Qui s’en allaient tout droit Au cimetière Où, Dan
leur génie. Car, y a-t-il rien qui vous élève Comme d’avoir aimé un
mort
ou une morte ? On devient si pur qu’on en arrive
rdun [au centre] Le Ciel Coquelicots Flacon au col d’or On a pendu la
mort
à la lisière du bois On a pendu la mort Et ses be
con au col d’or On a pendu la mort à la lisière du bois On a pendu la
mort
Et ses beaux seins dorés Se montrent tour à tour
rdun [au centre] Le Ciel Coquelicots Flacon au col d’or On a pendu la
mort
à la lisière du bois On a pendu la mort Et ses be
con au col d’or On a pendu la mort à la lisière du bois On a pendu la
mort
Et ses beaux seins dorés Se montrent tour à tour
c Il a fermé sa porte Les lis du jardin sont flétris Quel est donc ce
mort
qu’on emporte Tu viens de toquer à sa porte
t nus couchés par les chemins, Nous irons contempler le sourire des
morts
. Nous marcherons très lentement, les yeux ravis,
Et nous regarderons aux tragiques miroirs La chute des maisons et la
mort
des amants. Or, nous aurons bien soin de garder
e des forges, La force des grands gars, les gestes des larrons, Et la
mort
des héros et la gloire des torches Qui font une a
vres Et les hommes mourront, nombreux, en liberté. — Le soleil et les
morts
aux terres qu’on emblave Donnent la beauté blonde
Il a fermé sa porte. Les lys du jardin sont flétris… Quel est donc ce
mort
qu’on emporte ? » — « Tu viens de toquer à sa por
celle-là qu’il cueillait en rêvant Prend un grand voile roux feuilles
mortes
devant De Jean-Jacques Rousseau le triste tombeau
ue pleurent les saules. Le grand Pan, l’amour, Jésus-Christ Sont bien
morts
et les chats miaulent Dans la cour ; je pleure à
romance du mal-aimé, Et des chansons pour les sirènes. L’amour est
mort
, j’en suis tremblant, J’adore de belles idoles :
ancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses, Nageurs
morts
, suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres néb
faut pas croire ! Et toi, qui me suis en rampant, Dieu de mes dieux
morts
en automne, Tu mesures combien d’empans J’ai droi
oi en n’étant rien, O mon ombre en deuil de moi-même… … L’hiver est
mort
tout enneigé ; On a brûlé les ruches blanches. Da
seaux chantent sur les branches, Le printemps clair, l’avril léger.
Mort
d’immortels argyraspides ! La neige aux boucliers
Il pleut Il pleut des voix de femmes comme si elles étaient
mortes
même dans le souvenir c’est vous aussi qu’il pleu
lucioles et tous les souvenirs O quel bonheur que ce bleu ne soit pas
mort
encore
1915?? Pensons à Celui qui cria : Debout les
morts
.
1915?? Pensons à Celui qui cria : Debout les
morts
.
t respecte la liberté d’amour de la femme — Fumer comme un condamné à
mort
— Le cyclope aveugle à qui on a crevé son œil dit
outes sortes, Ils n’égalent pas leurs destins, Indécis comme feuilles
mortes
Leurs yeux sont des feux mal éteints, Leurs cœurs
x jumeaux : le vôtre dort, Le mien est
mort
. » L’abbé de Thélème.
y tord En arbres forts Et tors La vie y mord La
mort
A belles dents Quand bruit le vent.
En arbres forts Et tors La vie y mord La
mort
A belles dents Quand bruit le vent GUILLAUME AP
peur de les sonder ; Qui sait si là n’est pas l’éternité, Par delà la
mort
camuse Qui s’amuse A faire peur ; Et l’ennui m’em
r C’est la barque où fuyait près d’une ombre la reine Quand les
morts
se levaient et lorsque les sanglots Secouaient le
Puis, les marmitons apportèrent les viandes : Des rôtis de pensées
mortes
dans mon cerveau, Mes beaux rêves morts-nés en tr
ignantes, Et, mes souvenirs faisandés en godiveaux. Or, ces pensées
mortes
depuis des millénaires Avaient le fade goût des g
II. Crépuscule Frôlée par les ombres des
morts
, Sur l’herbe où le jour s’exténue L’Arlequine s’e
lon Puis les marmitons apportèrent les viandes Des rôtis de pensées
mortes
dans mon cerveau Mes beaux rêves mort-nés en tran
n saignantes Et mes souvenirs faisandés en godiveaux Or ces pensées
mortes
depuis des millénaires Avaient le fade goût des g
hélas ! j’aperçois trois chiures Mais presque toutes les mouches sont
mortes
de froid Car c’est l’hiver oui mon vieux ça va bi
mbre Vous voilà de nouveau près de moi Souvenirs de mes compagnons
morts
à la guerre L’olive du temps Souvenirs qui n’en f
oi pays des 2 volcans Je salue le souvenir des sirènes et des scylles
mortes
au moment de Messine Je salue le Colleoni équestr
n astre merveilleux O nuit, o nuit éblouissante Les
morts
sont avec nos soldats Les morts sont debout dans
O nuit, o nuit éblouissante Les morts sont avec nos soldats Les
morts
sont debout dans les tranchées Ou se glissent sou
jours debout Arras Et maintenant chantons ceux qui sont
morts
Ceux qui vivent les officiers et le
s les bagues pâles les casques Chantons ceux qui sont
morts
Chantons la terre qui bâille d’en
Et n’aurais-je jamais une chose à mon gré Sinon l’amour, du moins une
mort
aussi belle. Dis-moi, le savais-tu, que mon âme e
La source qui languit les Pisanes penchées Comme leur Tour et par la
mort
effarouchées Attendent cependant l’amour qui va v
es suaires Et des chiens aboyaient aux passants morfondus. « Il est
mort
; écoutez ! « La cloche de l’église » Sonnait tou
mort ; écoutez ! « La cloche de l’église » Sonnait tout doucement la
mort
du sacristain, « Lise, il faut attiser le poêle q
orte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de
morts
. Flamme, je fais ce que tu veux. Le galop souda
énamouré pour dix pfenings Chanta l’amour à quatre voix de chanteurs
morts
Des châtrés enrhumés en métal ces ténors Qui n’on
veilleuse l’attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux
morts
— Ulysse ! que de jours pour rentrer dans Ithaque
veilleuse l’attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux
morts
— Ulysse ! que de jours pour rentrer dans Ithaque
veilleuse l’attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux
morts
— Ulysse que de jours pour rentrer dans Ithaque
oubli s’ouvre à mes vœux ! Pour son baiser les rois du monde Seraient
morts
; des pauvres fameux Pour elle eussent vendu leur
ancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses, Nageurs
morts
, suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres néb
des lueurs, mourait à nos pieds Et notre amour ainsi se mêlait à la
mort
. Au loin, près d’un feu, chantaient des bohémienn
lleuse l’attaque. Il pleut, mon âme, il pleut, mais il pleut des yeux
morts
. — Ulysse ! que de jours pour rentrer dans Ithaqu
. Qu’ai-je fait aux bêtes théologales de l’intelligence ? Jadis, les
morts
sont revenus pour m’adorer, Et j’espérais la fin
Liens déliés par une libre flamme, ardeur Que mon souffle éteindra, ô
morts
, à quarantaine. Je mire de ma mort la gloire et l
rdeur Que mon souffle éteindra, ô morts, à quarantaine. Je mire de ma
mort
la gloire et le malheur. Comme si je visais l’ois
a sinon le bois Le Prêtre ? Ici la fraise est rouge et les lilas sont
morts
, La couleuvre se love en la paille où je dors Qua
a sinon le bois Le Prêtre ? Ici la fraise est rouge et les lilas sont
morts
, La couleuvre se love en la paille où je dors Qua
bre Tandis que chantaient épouvantablement les obus Et que les fleurs
mortes
de la terre exhalaient Le
ancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses, Nageurs
morts
, suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres néb
ilitudes pâleurs Et ma sœur plus tard Suivit un tirailleur
Mort
à Arras Si je voulais savoir mon âge Il faud
ilitudes pâleurs Et ma sœur plus tard Suivit un tirailleur
Mort
à Arras Si je voulais savoir mon âge Il faud
ici devant tous un homme plein de sens Connaissant de la vie et de la
mort
ce qu’un vivant peut connaître Ayant éprouvé les
que vous pleuriez L’acrobate à cheval le poète à moustaches un oiseau
mort
et tant d’enfants sans larmes Choses cassées des
attirent leurs habits, puis les lui essayèrent. Le vêtement d’un lord
mort
sans avoir payé, Au rabais, l’habilla comme un mi
attirent leurs habits, puis les lui essayèrent. Le vêtement d’un lord
mort
sans avoir payé, Au rabais, l’habilla comme un mi
orte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de
morts
. Flamme, je fais ce que tu veux. Le galop souda
urs noms Œil du Breton blessé couché sur la civière Et qui criait aux
morts
aux sapins aux canons Priez pour moi Bon Dieu ! j
orte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de
morts
. Flamme, je fais ce que tu veux. Le galop souda
, « Quand les oiseaux de proie proclamaient leurs rapines « D’agneaux
mort
nés et d’enfants-dieux qui vont mourir. « Et j’
âtre qu’ont aux joues certaines jeunes filles actives mais près de la
mort
Ce rose là se niche surtout dans les plis qu’en
es lèvres le Rhône et la Saône murmurent Toujours le même culte de sa
mort
renaissant Divise ici les saints et fait pleuvoir
oles Les raisins de nos vignes on les a vendangés Et ces grappes de
morts
dont les grains allongés Ont la saveur du sang de
e vide avenir En moi-même je vois tout le Passé grandir. Rien n’est
mort
que ce qui n’existe pas encore Près du passé luis
tre qu’ont aux joues certaines jeunes filles actives, mais près de la
mort
. Ce rose-là se niche surtout dans les plis qui en
er et le plaisir d’en mourir Le 21 du mois de mai 1913 Passeur des
morts
et les mordonnantes mériennes Des millions de mou
Non loin des bourgs où des chaumières sont impures D’avoir des hiboux
morts
cloués à leur plafond. Mes kilomètres longs, me
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