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1 (1909) Le jour des morts « Le jour des morts »
Le jour des morts Les enfants des morts vont jouer Dans le cimet
Le jour des morts Les enfants des morts vont jouer Dans le cimetière Martin Gertrude Hans
ttent à brouter les fleurs Des couronnes mortuaires C’est le jour des morts et de toutes leurs âmes. Les enfants et les vie
nterre Ah ! que vous êtes bien dans le beau cimetière Vous, mendiants morts saouls de bière, Vous, les aveugles comme le dest
uls de bière, Vous, les aveugles comme le destin Vous, les beaux gars morts à la guerre Et vous, petits enfants, morts en pri
estin Vous, les beaux gars morts à la guerre Et vous, petits enfants, morts en prière. Ah ! que vous êtes bien dans le beau
éteint les cierges que toujours les enfants rallument Et les feuilles mortes Viennent couvrir les morts. Des enfants morts p
urs les enfants rallument Et les feuilles mortes Viennent couvrir les morts . Des enfants morts parlent parfois avec leur mè
ment Et les feuilles mortes Viennent couvrir les morts. Des enfants morts parlent parfois avec leur mère, Et des mortes par
les morts. Des enfants morts parlent parfois avec leur mère, Et des mortes parfois voudraient bien revenir. Oh ! je ne veu
s L’automne est plein de mains coupées Non, non, ce sont des feuilles mortes Ce sont les mains des chères mortes Ce sont tes m
es Non, non, ce sont des feuilles mortes Ce sont les mains des chères mortes Ce sont tes mains coupées. Nous avons tant pleu
sont tes mains coupées. Nous avons tant pleuré aujourd’hui Avec ces morts , leurs enfants et les vieilles femmes Sous le cie
2 (1917) Bleuet « Bleuet »
ite] Tu connais la bravoure et la ruse [transversalement] Tu as vu la mort en face plus de cent fois tu ne sais pas ce que c
oie                             Tu as absorbé la vie de ceux qui sont morts près de toi                                      
                                              car tu connais mieux la mort que la vie                                       
3 (1917) Sanglots « Sanglots »
                    Voici voici nos mains que la vie fit esclaves Est mort d’amour ou c’est tout comme Est mort d’amour et l
ains que la vie fit esclaves Est mort d’amour ou c’est tout comme Est mort d’amour et le voici                 Ainsi vont to
re jusqu’à la fin des temps                         Laissons tout aux morts                         Et cachons nos sanglots
4 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
La Maison des Morts S’étendant sur les côtés du cimetière, La Mais
son des Morts S’étendant sur les côtés du cimetière, La Maison des Morts l’encadrait comme un cloître A l’intérieur de ses
logies immobiles. Un ange en diamant brisa toutes les vitrines Et les morts m’accostèrent Avec des mines de l’autre monde.
res. Le ciel et la terre perdirent Leur aspect fantasmagorique. Les morts se réjouissaient De voir leurs corps trépassés en
ouvent Des parents, des amis qui se joignaient A la petite troupe des morts récents. Tous étaient si gais, Si charmants, si
armants, si bien portants Que bien malin qui aurait pu Distinguer les morts des vivants. Puis, dans la campagne, On s’éparp
t au son aigre des cithares. Ils n’avaient pas oublié la danse, Ces morts et ces mortes : On buvait aussi, Et, de temps à a
e des cithares. Ils n’avaient pas oublié la danse, Ces morts et ces mortes  : On buvait aussi, Et, de temps à autre, une cloc
n les détacha Après que toute la troupe se fût embarquée, Et quelques morts ramaient Avec autant de vigueur que les vivants,
vigueur que les vivants, A l’avant du bateau que je gouvernais, Un mort parlait avec une jeune femme Vêtue d’une robe jau
nses tellement pleines d’à-propos Que c’était à mourir de rire, Et le mort disait à la vivante : ‒ Nous serions si heureux e
par couples aux belles bouches, Marchaient à distances inégales. Les morts avaient choisi les vivantes, Et les vivants, Des
inégales. Les morts avaient choisi les vivantes, Et les vivants, Des mortes . Un genévrier, parfois, Faisait l’effet d’un fant
Pour y acheter leur repas du soir. Bientôt, je restai seul avec ces morts Qui s’en allaient tout droit Au cimetière Où, Sou
leur génie. Car, y a-t-il rien qui vous élève Comme d’avoir aimé un mort ou une morte ? On devient si pur qu’on en arrive
5 (1911) Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts ») « Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts ») »
Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts  ») Frôlée par les ombres des morts Sur l’herbe
t : « Frôlée par les ombres des morts ») Frôlée par les ombres des morts Sur l’herbe où le jour s’exténue, L’Arlequine s’e
6 (1908) Ibis « Ibis »
Ibis Oui, j’irai dans l’ombre terreuse. O mort certaine, ainsi soit-il ! Latin mortel, parole af
7 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
logies immobiles. Un ange en diamant brisa toutes les vitrines Et les morts m’accostèrent Avec des mines de l’autre monde. Ma
res. Le ciel et la terre perdirent Leur aspect fantasmagorique. Les morts se réjouissaient De voir leurs corps trépassés en
ouvent Des parents, des amis qui se joignaient A la petite troupe des morts récents. Tous étaient si gais, Si charmants, si b
armants, si bien portants Que bien malin qui aurait pu Distinguer les morts des vivants. Puis, dans la campagne, On s’éparp
t au son aigre des cithares. Ils n’avaient pas oublié la danse, Ces morts et ces mortes ! On buvait aussi, Et, de temps à a
e des cithares. Ils n’avaient pas oublié la danse, Ces morts et ces mortes  ! On buvait aussi, Et, de temps à autre, une cloc
n les détacha Après que toute la troupe se fût embarquée, Et quelques morts ramaient Avec autant de vigueur que les vivants.
vigueur que les vivants. A l’avant du bateau que je gouvernais, Un mort parlait avec une jeune femme Vêtue d’une robe jau
nses tellement pleines d’à-propos Que c’était à mourir de rire, Et le mort disait à la vivante : — Nous serions si heureux
par couples aux belles bouches, Marchaient à distances inégales. Les morts avaient choisi les vivantes, Et les vivants, Des
inégales. Les morts avaient choisi les vivantes, Et les vivants, Des mortes . Un genévrier, parfois, Faisait l’effet d’un fant
Pour y acheter leur repas du soir. Bientôt, je restai seul avec ces morts Qui s’en allaient tout droit Au cimetière Où, Dan
leur génie. Car, y a-t-il rien qui vous élève Comme d’avoir aimé un mort ou une morte ? On devient si pur qu’on en arrive
8 (1915) Echelon « Echelon »
rdun [au centre] Le Ciel Coquelicots Flacon au col d’or On a pendu la mort à la lisière du bois On a pendu la mort Et ses be
con au col d’or On a pendu la mort à la lisière du bois On a pendu la mort Et ses beaux seins dorés Se montrent tour à tour
9 (1915) Echelon « Echelon »
rdun [au centre] Le Ciel Coquelicots Flacon au col d’or On a pendu la mort à la lisière du bois On a pendu la mort Et ses be
con au col d’or On a pendu la mort à la lisière du bois On a pendu la mort Et ses beaux seins dorés Se montrent tour à tour
10 (1911) La Dame « La Dame »
c Il a fermé sa porte Les lis du jardin sont flétris Quel est donc ce mort qu’on emporte Tu viens de toquer à sa porte    
11 (1903) Avenir « Avenir »
t nus couchés par les chemins, Nous irons contempler le sourire des morts . Nous marcherons très lentement, les yeux ravis,
Et nous regarderons aux tragiques miroirs La chute des maisons et la mort des amants. Or, nous aurons bien soin de garder
e des forges, La force des grands gars, les gestes des larrons, Et la mort des héros et la gloire des torches Qui font une a
vres Et les hommes mourront, nombreux, en liberté. — Le soleil et les morts aux terres qu’on emblave Donnent la beauté blonde
12 (1903) Le Retour « Le Retour »
Il a fermé sa porte. Les lys du jardin sont flétris… Quel est donc ce mort qu’on emporte ? » — « Tu viens de toquer à sa por
13 (1913) Poème sans titre (incipit : « Le vent souffle dans l’île. Il a plu, l’herbe humide ») « Poème sans titre (incipit : « Le vent souffle dans l’île. Il a plu, l’herbe humide ») »
celle-là qu’il cueillait en rêvant Prend un grand voile roux feuilles mortes devant De Jean-Jacques Rousseau le triste tombeau
14 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
ue pleurent les saules. Le grand Pan, l’amour, Jésus-Christ Sont bien morts et les chats miaulent Dans la cour ; je pleure à
romance du mal-aimé, Et des chansons pour les sirènes. L’amour est mort , j’en suis tremblant, J’adore de belles idoles :
ancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses, Nageurs morts , suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres néb
faut pas croire ! Et toi, qui me suis en rampant, Dieu de mes dieux morts en automne, Tu mesures combien d’empans J’ai droi
oi en n’étant rien, O mon ombre en deuil de moi-même… … L’hiver est mort tout enneigé ; On a brûlé les ruches blanches. Da
seaux chantent sur les branches, Le printemps clair, l’avril léger. Mort d’immortels argyraspides ! La neige aux boucliers
15 (1916) Tristesse d'une étoile « Il pleut »
Il pleut Il pleut des voix de femmes comme si elles étaient mortes même dans le souvenir c’est vous aussi qu’il pleu
16 (1917) [Calligramme (jet d'eau)] « [Calligramme (jet d’eau)] »
lucioles et tous les souvenirs O quel bonheur que ce bleu ne soit pas mort encore
17 (1915) De la Batterie de Tir « De la Batterie de Tir »
                       1915?? Pensons à Celui qui cria : Debout les morts .
18 (1915) De la Batterie de Tir « De la Batterie de Tir »
                       1915?? Pensons à Celui qui cria : Debout les morts .
19 (1914) « Tè »
t respecte la liberté d’amour de la femme — Fumer comme un condamné à mort — Le cyclope aveugle à qui on a crevé son œil dit
20 (1912) Marie-Sybille « Marie-Sibylle »
outes sortes, Ils n’égalent pas leurs destins, Indécis comme feuilles mortes Leurs yeux sont des feux mal éteints, Leurs cœurs
21 (1910) Les Jumeaux « Les Jumeaux »
x jumeaux : le vôtre dort,                                Le mien est mort . » L’abbé de Thélème.
22 (1915) Fagues [Fagnes] « Fagues [Fagnes] »
y tord En arbres forts            Et tors La vie y mord            La mort A belles dents Quand bruit le vent.
23 (1917) Fagnes de Wallonie « Fagnes de Wallonie »
En arbres forts                Et tors La vie y mord              La mort A belles dents Quand bruit le vent GUILLAUME AP
24 (1914) 696666---69---- « 696666---6 9---- »
peur de les sonder ; Qui sait si là n’est pas l’éternité, Par delà la mort camuse Qui s’amuse A faire peur ; Et l’ennui m’em
25 (1918) L'enfant d'or « L’enfant d’or »
r C’est la barque où fuyait près d’une ombre la reine Quand les morts se levaient et lorsque les sanglots Secouaient le
26 (1905) Dans le palais de Rosemonde « Dans le Palais de Rosemonde »
Puis, les marmitons apportèrent les viandes : Des rôtis de pensées mortes dans mon cerveau, Mes beaux rêves morts-nés en tr
ignantes, Et, mes souvenirs faisandés en godiveaux. Or, ces pensées mortes depuis des millénaires Avaient le fade goût des g
27 (1909) Crépuscule « II. Crépuscule »
II. Crépuscule Frôlée par les ombres des morts , Sur l’herbe où le jour s’exténue L’Arlequine s’e
28 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
lon Puis les marmitons apportèrent les viandes Des rôtis de pensées mortes dans mon cerveau Mes beaux rêves mort-nés en tran
n saignantes Et mes souvenirs faisandés en godiveaux Or ces pensées mortes depuis des millénaires Avaient le fade goût des g
29 (1915) Acousmate (incipit : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ») « Acousmate (incipit : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ») »
hélas ! j’aperçois trois chiures Mais presque toutes les mouches sont mortes de froid Car c’est l’hiver oui mon vieux ça va bi
30 (1917) Ombre « Ombre »
mbre Vous voilà de nouveau près de moi Souvenirs de mes compagnons morts à la guerre L’olive du temps Souvenirs qui n’en f
31 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
oi pays des 2 volcans Je salue le souvenir des sirènes et des scylles mortes au moment de Messine Je salue le Colleoni équestr
n astre merveilleux               O nuit, o nuit éblouissante Les morts sont avec nos soldats Les morts sont debout dans
    O nuit, o nuit éblouissante Les morts sont avec nos soldats Les morts sont debout dans les tranchées Ou se glissent sou
jours debout Arras               Et maintenant chantons ceux qui sont morts               Ceux qui vivent les officiers et le
s les bagues pâles les casques                 Chantons ceux qui sont morts                 Chantons la terre qui bâille d’en
32 (1912) L'Enfer « L’Enfer »
Et n’aurais-je jamais une chose à mon gré Sinon l’amour, du moins une mort aussi belle. Dis-moi, le savais-tu, que mon âme e
33 (1914) Tour de Pise « Tour de Pise »
La source qui languit les Pisanes penchées Comme leur Tour et par la mort effarouchées Attendent cependant l’amour qui va v
34 (1901) Les Femmes « Les Femmes »
es suaires Et des chiens aboyaient aux passants morfondus. « Il est mort  ; écoutez ! « La cloche de l’église » Sonnait tou
mort ; écoutez ! « La cloche de l’église » Sonnait tout doucement la mort du sacristain, « Lise, il faut attiser le poêle q
35 (1913) Le Brasier - I « Le Brasier »
orte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts . Flamme, je fais ce que tu veux. Le galop souda
36 (1914) Mille regrets « Mille regrets »
énamouré pour dix pfenings Chanta l’amour à quatre voix de chanteurs morts Des châtrés enrhumés en métal ces ténors Qui n’on
37 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
veilleuse l’attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts — Ulysse ! que de jours pour rentrer dans Ithaque
38 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
veilleuse l’attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts — Ulysse ! que de jours pour rentrer dans Ithaque
39 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
veilleuse l’attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts —   Ulysse que de jours pour rentrer dans Ithaque
40 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
oubli s’ouvre à mes vœux ! Pour son baiser les rois du monde Seraient morts  ; des pauvres fameux Pour elle eussent vendu leur
ancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses, Nageurs morts , suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres néb
41 (1909) Élégie « Élégie »
des lueurs, mourait à nos pieds Et notre amour ainsi se mêlait à la mort . Au loin, près d’un feu, chantaient des bohémienn
42 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « Nuit d’avril : 1915 »
lleuse l’attaque. Il pleut, mon âme, il pleut, mais il pleut des yeux morts . — Ulysse ! que de jours pour rentrer dans Ithaqu
43 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
. Qu’ai-je fait aux bêtes théologales de l’intelligence ? Jadis, les morts sont revenus pour m’adorer, Et j’espérais la fin
Liens déliés par une libre flamme, ardeur Que mon souffle éteindra, ô morts , à quarantaine. Je mire de ma mort la gloire et l
rdeur Que mon souffle éteindra, ô morts, à quarantaine. Je mire de ma mort la gloire et le malheur. Comme si je visais l’ois
44 (1916) Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne « Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne »
a sinon le bois Le Prêtre ? Ici la fraise est rouge et les lilas sont morts , La couleuvre se love en la paille où je dors Qua
45 (1916) Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne « Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne »
a sinon le bois Le Prêtre ? Ici la fraise est rouge et les lilas sont morts , La couleuvre se love en la paille où je dors Qua
46 (1917) Chevaux de frise « Chevaux de frise »
bre Tandis que chantaient épouvantablement les obus Et que les fleurs mortes de la terre exhalaient                         Le
47 (1909) [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] « [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] »
ancs ruisseaux de Chanaan Et des corps blancs des amoureuses, Nageurs morts , suivrons-nous d’ahan Ton cours vers d’autres néb
48 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
ilitudes pâleurs Et ma sœur plus tard    Suivit un tirailleur          Mort à Arras    Si je voulais savoir mon âge Il faud
49 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
ilitudes pâleurs Et ma sœur plus tard    Suivit un tirailleur          Mort à Arras    Si je voulais savoir mon âge Il faud
50 (1918) La Jolie Rousse « La Jolie Rousse »
ici devant tous un homme plein de sens Connaissant de la vie et de la mort ce qu’un vivant peut connaître Ayant éprouvé les
51 (1917) Pablo Picasso « Pablo Picasso »
que vous pleuriez L’acrobate à cheval le poète à moustaches un oiseau mort et tant d’enfants sans larmes Choses cassées des
52 (1905) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
attirent leurs habits, puis les lui essayèrent. Le vêtement d’un lord mort sans avoir payé, Au rabais, l’habilla comme un mi
53 (1912) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
attirent leurs habits, puis les lui essayèrent. Le vêtement d’un lord mort sans avoir payé, Au rabais, l’habilla comme un mi
54 (1907) Le Pyrée « Le Pyrée »
orte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts . Flamme, je fais ce que tu veux. Le galop souda
55 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
urs noms Œil du Breton blessé couché sur la civière Et qui criait aux morts aux sapins aux canons Priez pour moi Bon Dieu ! j
56 (1912) Le Brasier « Le Brasier »
orte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts . Flamme, je fais ce que tu veux. Le galop souda
57 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
, « Quand les oiseaux de proie proclamaient leurs rapines « D’agneaux mort nés et d’enfants-dieux qui vont mourir. « Et j’
58 (1914) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
âtre qu’ont aux joues certaines jeunes filles actives mais près de la mort Ce rose là se niche surtout dans les plis qu’en
59 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
es lèvres le Rhône et la Saône murmurent Toujours le même culte de sa mort renaissant Divise ici les saints et fait pleuvoir
oles Les raisins de nos vignes on les a vendangés Et ces grappes de morts dont les grains allongés Ont la saveur du sang de
60 (1911) Cortège « Cortège »
e vide avenir En moi-même je vois tout le Passé grandir. Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encore Près du passé luis
61 (1913) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
tre qu’ont aux joues certaines jeunes filles actives, mais près de la mort . Ce rose-là se niche surtout dans les plis qui en
62 (1914) Le Musicien de Saint-Merry « Le Musicien de Saint-Merry »
er et le plaisir d’en mourir Le 21 du mois de mai 1913 Passeur des morts et les mordonnantes mériennes Des millions de mou
63 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
Non loin des bourgs où des chaumières sont impures D’avoir des hiboux morts cloués à leur plafond. Mes kilomètres longs, me
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