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1 (1902) La Tzigane « La Tzigane »
n que l’on se damne, Mais l’espoir d’aimer en chemin Nous fait penser main dans la main A ce qu’a prédit la tzigane. Honnef
damne, Mais l’espoir d’aimer en chemin Nous fait penser main dans la main A ce qu’a prédit la tzigane. Honnef, 1902.
2 (1912) La Tsigane « La Tsigane »
que l’on se damne, Mais l’espoir d’aimer en chemin Nous fait penser, main dans la main, A ce qu’a prédit la Tsigane.
damne, Mais l’espoir d’aimer en chemin Nous fait penser, main dans la main , A ce qu’a prédit la Tsigane.
3 (1917) Départ « Départ »
sanglots s’étaient brisés Après la neige aux purs pétales Comme ses mains sur tes baisers Tombaient les feuilles automnales
4 (1913) Le Brasier - II « Le Brasier »
sier II Je flambe dans le brasier à l’ardeur adorable, Et les mains des croyants m’y rejettent multiple, innombrablem
grands vaisseaux passent et repassent. Je trempe une fois encore mes mains dans l’Océan. Voici le paquebot et ma vie renou
5 (1912) Le pont Mirabeau « Le Pont Mirabeau »
sonne l’heure,                Les jours s’en vont, je demeure. Les mains dans les mains, restons face à face Tandis que so
               Les jours s’en vont, je demeure. Les mains dans les mains , restons face à face Tandis que sous le pont de n
6 (1917) Sanglots « Sanglots »
son des rêveurs Qui s’étaient arraché le cœur Et le portaient dans la main droite                         Souviens-t’en cher
il au cœur de tous les hommes                         Voici voici nos mains que la vie fit esclaves Est mort d’amour ou c’est
7 (1913) Hy de Park [Hyde Park] « Hy de Park [Hyde Park] »
lez-vous en Regards impénitents Et l’Europe l’Europe Regards sacrés Mains énamourées Et les amants s’aimèrent Tant que prêc
8 (1914) Anvers « Anvers »
ille trompée un prince arrive Dix fois de toi fera le tour Toutes tes mains à la dérive Maigre comme un cou de vautour Mais
9 (1914) Texte sans titre (incipit : « Il me paraît fort étrange ») « Texte sans titre (incipit : « Il me paraît fort étrange ») »
es étranges dans les boîtes et les yeux voyons mon cher enfant en vos mains on ne pourra redire.
10 (1905) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
L’Émigrant de Landor Road Le chapeau à la main , il entra, du pied droit Chez un tailleur très ch
it en mêlant Des ombres sans amour qui se traînaient par terre Et des mains , vers le ciel plein de lacs de lumière, S’envolai
ant. Puis, dans un port d’automne aux feuilles indécises, Quand les mains de la foule y feuillolaient aussi, Sur le pont du
longs baisers mouillés. Des émigrants tendaient, vers le port, leurs mains lasses Et d’autres, en pleurant, s’étaient agenou
11 (1912) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
L’Émigrant de Landor Road Le chapeau à la main , il entra, du pied droit Chez un tailleur très ch
it en mêlant Des ombres sans amour qui se traînaient par terre Et des mains , vers le ciel plein de lacs de lumière, S’envolai
ant. Puis, dans un port d’automne aux feuilles indécises, Quand les mains de la foule y feuillolaient aussi, Sur le pont du
longs baisers mouillés. Des émigrants tendaient, vers le port, leurs mains lasses Et d’autres, en pleurant, s’étaient agenou
12 (1903) Avenir « Avenir »
puissants. les ricombres, Quand en signe de peur ils dresseront leurs mains , Calmes devant le feu, les maisons qui s’effondre
sons et la mort des amants. Or, nous aurons bien soin de garder nos mains pures Et nous admirerons, la nuit, comme Néron, L
s purs car les lacs et les mers, Suffiront bien à effacer le sang des mains . Guillaume Apollinaire.
13 (1909) Le jour des morts « Le jour des morts »
n revenir. Oh ! je ne veux pas que tu sortes L’automne est plein de mains coupées Non, non, ce sont des feuilles mortes Ce
in de mains coupées Non, non, ce sont des feuilles mortes Ce sont les mains des chères mortes Ce sont tes mains coupées. No
t des feuilles mortes Ce sont les mains des chères mortes Ce sont tes mains coupées. Nous avons tant pleuré aujourd’hui Ave
14 (1916) L'Avenir « L’Avenir »
rni Regardons l’abeille Et ne songeons pas à l’avenir Regardons nos mains Qui sont la neige La rose et l’abeille Ainsi que
15 (1917) [Calligramme (jet d'eau)] « [Calligramme (jet d’eau)] »
uton de rose doux comme un papillon comme une fleur mourant entre les mains d’un soldat blessé un jet d’eau la queue d’un pao
16 (1917) Désir « Désir »
ac tac monotone et bref plein de dégoût Je désire te serrer dans ma main Main de Massiges Si décharnée sur la carte Le b
c monotone et bref plein de dégoût Je désire te serrer dans ma main Main de Massiges Si décharnée sur la carte Le boyau
17 (1911) Stances (Signe de l’Automne) « Stances (Signe de l’Automne) »
au vent ses douleurs. Mon Automne éternel, ô ma Saison mentale, Les mains des Amantes d’antan jonchent ton sol ; Une Épouse
18 (1912) Le Signe de l'Automne « Le Signe de l’Automne »
vent ses douleurs. Mon Automne éternelle, ô ma saison mentale, Les mains des amantes d’antan jonchent ton sol, Une épouse
19 (1909) Enfance « Enfance »
ts, m’arrêtant aux jasmins, Me grisant du parfum des lys, tendant les mains Vers les iris fées gardés par les grenouilles. Et
20 (1901) Lunaire « Lunaire »
J’ai peur du dard de feu de cette abeille, Arcture, Qui posa dans mes mains des rayons décevants Et prit son miel lunaire à l
21 (1913) Liens « Liens »
sommes que deux ou trois hommes libres de tous liens Donnons-nous la main Violente pluie qui peigne les fumées Cordes Cor
22 (1915) Visée « Visée »
ieu, son Ciel Guerre paisible ascèse solitude métaphysique Enfant aux mains coupées parmi les roses oriflammes
23 (1915) Visée « Visée »
ieu, son Ciel Guerre paisible ascèse solitude métaphysique Enfant aux mains coupées parmi les roses oriflammes
24 (1914) La Cravate et la montre « La Cravate et la montre »
asse la douleur de mourir [heures] Mon cœur les yeux l’enfant Agla la main Tircis semaine l’infini redressé par un fous de p
25 (1917) Le Pont « Le Pont »
ur le pont léger                                   portent dans leurs mains                                   le bouquet de d
26 (1907) Le Pyrée « Le Pyrée »
J’ai jeté dans le noble feu Que je transporte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts. Flamme,
agiles. II Je flambe dans le pyrée à l’ardeur adorable Et les mains des croyants m’y rejettent multiple, innombrablem
e grands vaisseaux passent et repassent Je trempe une fois encore mes mains dans l’Océan Voici le paquebot et ma vie renouv
27 (1912) Le Brasier « Le Brasier »
J’ai jeté dans le noble feu Que je transporte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts. Flamme,
iles. II Je flambe dans le brasier à l’ardeur adorable Et les mains des croyants m’y rejettent multiple, innombrablem
grands vaisseaux passent et repassent, Je trempe une fois encore mes mains dans l’Océan, Voici le paquebot et ma vie renouv
28 (1917) Lou « Lou »
’emporte Et qu’il le dépose à sa porte N’est plus qu’un jouet dans sa main Les loups jadis étaient fidèles Comme sont les
29 (1910) Sonnet « Sonnet »
Sonnet Tes mains introduiront mon beau membre asinin Dans le sacré
30 (1910) Sonnet « Sonnet »
Sonnet Tes mains introduiront mon beau membre asinin Dans le sacré
31 (1912) L'Enfer « L’Enfer »
e l’amour — ce pendu jaune et vert — Je voulais que brûlât l’horrible main de gloire. Le pendu, le beau masque et cet homm
32 (1911) Marie « Marie »
          Sais-je où s’en iront tes cheveux                    Et tes mains feuilles de l’automne                    Que jonc
33 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
on nombril Et soudain le printemps d’amour et d’héroïsme Amena par la main un jeune jour d’avril. Les voies qui viennent d
s, le vent défripait ses atours. Puis les pâles amants joignant leurs mains démentes L’entrelaces de leurs doigts fut leur se
le morte en mimant la douleur. » ………………………………………………………………. Et leurs mains s’élevaient comme un vol de colombes, Clarté sur
34 (1917) La Victoire « La Victoire »
      Ce rire se répand                     Partout Parlez avec les mains faites claquer vos doigts Tapez-vous sur la joue
e et c’est un dieu qui tremble Avance et soutiens-moi je regrette les mains De ceux qui les tendaient et m’adoraient ensemble
êtu que non l’hydre de Lerne                La rue où nagent mes deux mains                Aux doigts subtils fouillant la vi
35 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
d’amont en aval nos pensées ô rivières Les oreilles des écoles et nos mains rapprochées Aux doigts allongés nos mains les clo
oreilles des écoles et nos mains rapprochées Aux doigts allongés nos mains les clochers Et nous t’apportons aussi cette soup
ert engrossent les nuées Comme fit autrefois l’Ixion mécanique Et nos mains innombrables Usines manufactures fabriques mains
ion mécanique Et nos mains innombrables Usines manufactures fabriques mains Oui mains où les ouvriers nus semblables à nos do
que Et nos mains innombrables Usines manufactures fabriques mains Oui mains où les ouvriers nus semblables à nos doigts Fabri
ans savoir que tu es la réalité chantent ta gloire Mais nous liquides mains jointes pour la prière Nous menons vers le sel le
36 (1912) Marie « Marie »
              Sais-je où s’en iront tes cheveux               Et tes mains , feuilles de l’automne               Que jonchent
37 (1911) Cortège « Cortège »
s sombre et terne, Une brume qui vient d’obscurcir les lanternes, Une main qui tout à coup, se pose devant les yeux, Une voû
es armateurs, la plume de mes confrères, La monnaie des aveugles, les mains des muets, Ou bien encore, à cause du vocabulaire
enait mille peuplades blanches Dont chaque homme tenait une rose à la main Et le langage qu’ils inventaient en chemin Je l’a
38 (1913) Le Brasier - I « Le Brasier »
J’ai jeté dans le noble feu Que je transporte et que j’adore De vives mains et même feu Ce passé, ces têtes de morts. Flamme,
39 (1917) Pablo Picasso « Pablo Picasso »
t bleus d’un beau-ciel   Ce souvenir revit les rêves   et les actives mains   Orient plein de glaciers   L’hiver est rigoureu
au bout de     l’an des dieux Regarde la tête géante et immense   la main verte L’argent sera vite remplacé par   tout notr
40 (1909) Les Sept Épées « Les Sept Épées »
un flambeau. La sixième, métal de gloire, C’est l’ami aux si douces mains Dont chaque matin nous sépare : « Adieu, voilà vo
41 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
rideau Et maintenant voilà que s’ouvre la fenêtre Araignées quand les mains tissaient la lumière Beauté, pâleur, insondables
42 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
rideau Et maintenant voilà que s’ouvre la fenêtre Araignées quand les mains tissaient la lumière Beauté Pâleur d’insondables
43 (1916) Le Désir « Désir »
émence Ou le tac tac tac monotone et bref plein de dégoût Je te vois main de Massiges Si décharnée sur la carte Le boyau
44 (1917) Le Dépôt « Le Dépôt »
ures Un grand air d’opéra toi l’écoutant tu pleures Je flatte de la main le petit canon gris Gris comme l’eau de Seine et
45 (1914) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
ussait des cris brefs Et saluait en écartant gentiment les avant-bras Mains ouvertes Une jambe en arrière prête à la génuflex
l’orgue cessa de jouer Et que l’organiste se cacha le visage dans les mains Aux doigts semblables aux descendants de son dest
46 (1914) Prophéties « Prophéties »
as mais je regarde et j’écoute et notez Que je lis assez bien dans la main Car je ne crois pas mais je regarde et quand c’es
47 (1914) L'Ignorance « L’Ignorance »
l’éblouissement Bateliers Un dieu choît dans la mer un dieu nu les mains vides Au semblant des noyés il ira sur une île Po
48 (1913) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
ssait des cris brefs, Et saluait en écartant gentiment les avant-bras Mains ouvertes, Une jambe en arrière, prête à la génu
l’orgue cessa de jouer Et que l’organiste se cacha le visage dans les mains Aux doigts semblables aux descendants de son dest
49 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
es paresses, Les mensonges. Pourtant j’attends qu’elle les dresse Ses mains enamourées devant moi, l’Inconnue. Seigneur que
rai vers les cités Et peut-être y mourir pour ma virginité, Parmi les mains , les peaux, les mots et les promesses. Malgré l
rt à présent que j’approche. En entrant j’ai béni les foules des deux mains . Cité, j’ai ri de tes palais tels que des truff
50 (1917) Chevaux de frise « Chevaux de frise »
ton bel Orient où les lys Se changent en palmiers qui de leurs belles mains Me font signe de venir La fusée s’épanouit fleur
51 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
Et le soleil miroir des roses s’est brisé Le stigmate sanglant des mains contre les vitres Quel archer mal blessé du couch
52 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
ibuèrent aux enfants. Plus tard, dans un bal champêtre, Les couples mains sur les épaules, Dansèrent au son aigre des citha
sez cet amour défendu, Je suis mariée. Voyez l’anneau qui brille, Mes mains tremblent, Je pleure et je voudrais mourir. Les
reux ensemble ! Sur nous l’eau se refermera, Mais vous pleurez et vos mains tremblent, Aucun de nous ne reviendra. — On repri
53 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
buèrent aux enfants. Plus tard, dans un bal champêtre, Les couples, mains sur les épaules, Dansèrent au son aigre des citha
sez cet amour défendu. Je suis mariée. Voyez l’anneau qui brille, Mes mains tremblent, Je pleure et je voudrais mourir. Les
reux ensemble ! Sur nous l’eau se refermera, Mais vous pleurez et vos mains tremblent, Aucun de nous ne reviendra. On repri
54 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
sser les yeux de honte. Je suivis ce mauvais garçon Qui sifflotait, mains dans les poches ; Nous semblions, entre les maiso
55 (1911) Poème lu au mariage d’André Salmon « Poème lu au mariage d’André Salmon »
maisons flambent, parce qu’on partira pour ne plus revenir ; Ni : ces mains agitées travailleront demain pour nous tous ; Ni
56 (1917) Le palais du tonnerre « Le palais du tonnerre »
                                Plus précieuse Que ce qu’on a sous la main Dans ce palais souterrain creusé dans la craie si
57 (1914) Le Musicien de Saint-Merry « Le Musicien de Saint-Merry »
des maisons Qui venaient par les rues traversières les yeux fous Les mains tendues vers le mélodieux ravisseur Il s’en allai
58 (1912) Zône « Zône »
rir son amant Elle est la fille d’un sergent de ville de Jersey Ses mains que je n’avais pas vues sont dures et gercées J’a
59 (1913) Zône « Zône »
rir son amant Elle est la fille d’un sergent de ville de Jersey Ses mains que je n’avais pas vues sont dures et gercées J’a
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