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1 (1917) Le Pont « Le Pont »
Le Pont Deux dames le long le long du fleuve Elles se parlent par-dessus l’eau Et sur le pont
   le bouquet de demain Et leurs regards s’écoulent           Dans ce fleuve à tous étranger Qui vient de loin qui va si loin
se sous le pont léger de vos paroles            O Bavardes le long du fleuve                    O Bavardes o folles le long du
s le long du fleuve                    O Bavardes o folles le long du fleuve GUILLAUME APOLLINAIRE
2 (1913) Rolandseck « Rolandseck »
bac rectangulaire Des gens descendant venaient aussi pour passer le fleuve Trois dames au parler hanovrien Effeuillaient san
Qui semble une veine de Ton Corps si noble Sur la route bordant le fleuve et tachée d’ombre                  Fuyaient tremb
3 (1914) Plongeon « Plongeon »
Plongeon Pique une tête pour pêcher les perles du fleuve Dit vert, qui est bleu et jaunit qu’il neige ou
4 (1909) Vent nocturne « Vent nocturne »
incent en se heurtant Et l’on entend aussi se lamenter l’autan Et, du fleuve prochain à grand’voix triomphales Les elfes rire
5 (1918) Océan de terre « Océan de terre »
rico J’ai bâti une maison au milieu de l’océan Ses fenêtres sont les fleuves qui s’écoulent de mes yeux Des poulpes grouillent
6 (1912) Le Vent nocturne « Le Vent nocturne »
ent en se heurtant ; Et l’on entend aussi se lamenter l’autan, Et, du fleuve prochain, à grand’voix triomphales, Les elfes rir
7 (1911) Marie « Marie »
                   Un livre ancien sous le bras                    Le fleuve est pareil à ma peine                    Il s’éco
8 (1902) Mai « Mai »
pétales flétris sont comme ses paupières. Sur le chemin du bord du fleuve , lentement, Un ours, un singe, un chien menés par
9 (1912) Marie « Marie »
a Seine,               Un livre ancien sous le bras.               Le fleuve est pareil à ma peine,               Il s’écoule
10 (1913) Le Brasier - I « Le Brasier »
nt Et les astres qui ont saigné Ne sont que des têtes de femmes, Le fleuve épinglé sur la ville T’y fixe comme un vêtement P
11 (1905) Le Mendiant « Le Mendiant »
Mon spectre juste aux gueules du tricapité Et me tenant au bord du fleuve sur qui volent Les obscures migrations des oiseau
12 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
n amour qui se meurt est plus doux que les autres Mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir Les obus miaulaient. Entends
13 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
n amour qui se meurt est plus doux que les autres Mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir Les obus miaulaient. Entends
14 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
n amour qui se meurt est plus doux que les autres Mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir Les obus miaulaient entends c
15 (1912) Le Voyageur « Le Voyageur »
poissons arqués, fleurs surmarines ! Une nuit, c’était la mer Et les fleuves s’y répandaient. Je m’en souviens, je m’en souv
été, Un oiseau langoureux et toujours irrité Et le bruit éternel d’un fleuve large et sombre Mais tandis que, mourants, roul
16 (1909) Les Sept Épées « Les Sept Épées »
ppe, Devant l’antipapesse, un nain. La quatrième, Malourène, Est un fleuve vert et doré ; C’est le soir quand les riveraines
17 (1913) Le Brasier - III « Le Brasier »
uvelles, Donnent des ordres aux hommes apprivoisés O Déchirée que les fleuves ont reprisée. J’aimerais mieux nuit et jour dans
18 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « Nuit d’avril : 1915 »
amour qui se meurt est plus doux que les autres — mon souffle nage au fleuve où le sang va tarir, Les obus miaulaient… entends
19 (1907) Le Pyrée « Le Pyrée »
nt Et les astres qui ont saigné Ne sont que des têtes de femmes. Le fleuve épinglé sur la ville T’y fixe comme un vêtement P
uvelles, Donnent des ordres aux hommes apprivoisés O Déchirée que les fleuves ont reprisée. J’aimerais mieux nuit et jour dan
20 (1911) Poème lu au mariage d’André Salmon « Poème lu au mariage d’André Salmon »
, à travers les contrées, à travers la raison. Je le revis au bord du fleuve sur lequel flottait Ophélie, Qui, blanche, flotte
se marie. Réjouissons-nous non pas parce que notre amitié a été le fleuve qui nous a fertilisés, Terrains riverains dont l’
21 (1912) Le Brasier « Le Brasier »
nt Et les astres qui ont saigné Ne sont que des têtes de femmes. Le fleuve épinglé sur la ville T’y fixe comme un vêtement :
                                          O Terre, O Déchirée que les fleuves ont reprisée. J’aimerais mieux nuit et jour dan
22 (1902) La Loreley « La Loreley »
fois encore mon beau château, Pour me mirer une fois encore dans le fleuve . Puis j’irai au couvent des vierges et des veuves
23 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
n Maubeuge Vouziers Nous jetons nos villes comme des grenades Nos fleuves sont brandis comme des sabres Nos montagnes cha
montagnes chargent comme cavalerie Nous reprendrons les villes les fleuves et les collines De la frontière helvétique aux fr
24 (1917) Merveille de la guerre « Merveille de la guerre »
ésence J’ai creusé le lit où je coule en me ramifiant en mille petits fleuves qui vont partout Je suis dans la tranchée de prem
25 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
e vieille, sur une mule à chape verte, S’en vînt, suivant la berge du fleuve , en aval, Et l’antique Merlin dans la plaine dése
26 (1914) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
uvrier russe de Longwy Haltères noirs et creuses qui ont pour tige un fleuve figé Doigts roulants une cigarette amère et délic
27 (1917) Le palais du tonnerre « Le palais du tonnerre »
palais il y a un haut tumulus de craie Et des plaques de tôle ondulée Fleuve figé de ce domaine idéal Mais privé d’eau car ici
28 (1911) Cortège « Cortège »
-dessus. Il me suffit de sentir l’odeur de leurs églises, L’odeur des fleuves dans leurs villes, Le parfum des fleurs dans les
29 (1913) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
ouvrier russe de Longwy, Haltères noirs et creux qui ont pour tige un fleuve figé, Doigts roulant une cigarette amère et dél
30 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
hipel, Des femmes demandaient l’amour et la dulie, Et sombre, sombre fleuve , je me rappelle Les ombres qui passaient n’étaien
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