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1 (1909) Enfance « Enfance »
Enfance Au jardin des cyprès , je filais en rêvant, Suivant longtemps des yeux
mains Vers les iris fées gardés par les grenouilles. Et pour moi les cyprès n’étaient que des quenouilles, Et mon jardin, un
ardin, un monde où je vivais exprès Pour y filer un jour les éternels cyprès . Louise Lalanne.
2 (1914) Mille regrets « Mille regrets »
venant Ils ont demandé tant de ces bouteilles longues Comme les longs cyprès d’un grand jardin rhénan Un phonographe énamour
3 (1909) Les Sept Épées « Les Sept Épées »
quième, Sainte-Fabeau, C’est la plus belle des quenouilles ; C’est un cyprès sur un tombeau Où les quatre vents s’agenouillent
4 (1909) Élégie « Élégie »
Élégie Le ciel et les oiseaux venaient se reposer Sur deux cyprès que le vent tiède enlaçait presque Comme un coupl
5 (1905) Dans le palais de Rosemonde « Dans le Palais de Rosemonde »
Qui sourient du concert joué par les grenouilles. Elles ont envie des cyprès , grandes quenouilles, Et, le soleil, miroir des r
6 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
Qui sourient du concert joué par les grenouilles Elles ont envie des cyprès grandes quenouilles Et le soleil miroir des roses
7 (1901) Les Femmes « Les Femmes »
saya de chanter Mais l’effraie ululant il trembla dans sa cage : « Ce cyprès là-bas a l’air du pape en voyage Sous la neige. »
8 (1912) Le Voyageur « Le Voyageur »
ouviens-tu des banlieues et du troupeau plaintif des paysages ? Les cyprès projetaient sous la lune leurs ombres ; J’écoutai
9 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
ures, Et laisse feuilloler longtemps les plumes bleues, Que secoue le cyprès où niche l’oiseau bleu. Une Madone, à l’aube, a
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