/ 15
1 (1914) Prophéties « Prophéties »
Puissent ces dieux sans figure m’épargner toujours Au demeurant je ne crois pas mais je regarde et j’écoute et notez Que je l
rde et j’écoute et notez Que je lis assez bien dans la main Car je ne crois pas mais je regarde et quand c’est possible j’éco
est prophète mon cher André Billy Mais il y a si longtemps qu’on fait croire aux gens Qu’ils n’ont aucun avenir qu’ils sont ig
2 (1915) Poème sans titre (« Cher Y… je suis brigadier ») « Poème sans titre (« Cher Y… je suis brigadier ») »
(« Cher Y… je suis brigadier ») Cher Y… je suis brigadier Faut pas croire qu’ici l’on vole Ses galons. Mais un saladier Les
3 (1916) La Boucle retrouvée « La Boucle retrouvée »
sa mémoire La boucle de cheveux châtains T’en souvient-il à n’y point croire De nos deux étranges destins Du boulevard de la
4 (1915) Acousmate (incipit : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ») « Acousmate (incipit : « Paix sur terre aux hommes de bonne volonté ») »
s s’apaisaient comme un midi d’été Les bergers comprenaient ce qu’ils croyaient entendre Car ils savaient déjà tout ce qu’ils éco
5 (1914) La Farce du Miroir « La Farce du Miroir »
son détestable ouvrage La farce du miroir trompa plus d’un amant Qui crut aimer sa belle et n’aima qu’un mirage. Guillaum
6 (1914) Poème sans titre (incipit : « Tu te souviens, Rousseau, du paysage astèque ») « Poème sans titre (incipit : « Tu te souviens, Rousseau, du paysage astèque ») »
ousseau, je bois à sa santé ! 1. [Note de Maurice Raynal] Le poète croyait alors que Rousseau avait perdu ses enfants. Or, u
7 (1913) Lundi rue Christine « Lundi rue Christine »
donner Je partirai à 20 h. 27 Six glaces s’y dévisagent toujours Je crois que nous allons nous embrouiller encore davantage
8 (1917) Dans l'abri caverne « Dans l’abri caverne »
d’êtres laids qui me font mal et qui viennent de je ne sais où Oui je crois qu’ils viennent de la vie d’une sorte de vie qui
9 (1901) Les Femmes « Les Femmes »
n, s’il te plaît. » — « Lotte, es-tu triste ? O petit cœur ! » — « Je crois qu’elle aime. » — « Dieu garde ! » — « Pour ma pa
10 (1911) Le Larron « Le Larron »
trempés dans du miel blond Une femme lui dit Tu n’invoques personne Crois -tu donc au hasard qui coule au sablier Voleur con
i Va-t’en le crépuscule a des lueurs légères Et puis aucun de nous ne croirait tes récits Il brillait et attirait comme la pan
11 (1903) Le Larron « Le Larron »
ans du miel blond ? » Une femme lui dit : « Tu n’invoques personne, Crois -tu donc au hasard qui coule au sablier ? Voleur,
Va-t’en, le crépuscule a des lueurs légères Et puis aucun de nous ne croirait tes récits. Il brillait et attirait comme la pa
12 (1911) Cortège « Cortège »
s la direction qu’ils ont prise. Il me suffit de tous ceux-là pour me croire le droit De ressusciter les autres. Un jour je m’
13 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
be noire Ont-elles vainement pleuré ? Malheur, dieu qu’il ne faut pas croire  ! Et toi, qui me suis en rampant, Dieu de mes d
14 (1912) Zône « Zône »
nté Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent des enfan
15 (1913) Zône « Zône »
nté Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent des enfan
/ 15