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1 (1916) 4 heures « 4 heures »
é depuis trois jours Suis lavé je vais me faire raser Ensuite bleu de ciel je me confonds avec l’horizon jusqu’à la nuit et
ible qui le fait puis-qu’une fois boutonné tout bleu confondu dans le ciel je deviens invisible Guillaume Apollinaire.
2 (1918) Océan de terre « Océan de terre »
Attention à l’encre que l’on jette Il serait bon que vous vinssiez du ciel Le chèvrefeuille du ciel grimpe Les poulpes terre
’on jette Il serait bon que vous vinssiez du ciel Le chèvrefeuille du ciel grimpe Les poulpes terrestres palpitent Et puis n
3 (1909) La Vierge à la fleur de haricot à Cologne « La Vierge à la fleur de haricot à Cologne »
sus est blond comme elle l’est ; Ses yeux sont bleus et purs comme le ciel ou l’onde Et l’on conçoit qu’elle ait conçu du Pa
t d’ouïr le plain-chant des cantiques Des petits anges blancs dans le ciel entassés. Les trois dames et l’enfant vivaient
4 (1914) L'Ignorance « L’Ignorance »
et puis mourut Et depuis j’ai scruté longtemps la vieille crainte Du ciel mobile et me suis nourri d’herbes crues Les ora
leil brûle divinement Mon corps qu’être divin voulut mon ignorance Et ciel Humains je tourne en l’éblouissement Bateliers
face tournée vers le soleil splendide Deux ailes feuillolent sous le ciel d’Ionie.
5 (1913) Inscription pour le tombeau du peintre Henri Rousseau douanier « Inscription pour le tombeau du peintre Henri Rousseau douanier »
ur Queval et moi Laisse passer nos bagages en franchise à la porte du ciel Nous t’apporterons des pinceaux des couleurs des
6 (1915) 14 juin 1915 « 14 Juin 1915 »
         de Rude S’est changé en constellation Il combat pour nous au ciel    Mais cela signifie surtout      Qu’il faut êtr
7 (1915) 14 juin 1915 « 14 Juin 1915 »
         de Rude S’est changé en constellation Il combat pour nous au ciel    Mais cela signifie surtout        Qu’il faut ê
8 (1917) [Calligramme (jet d'eau)] « [Calligramme (jet d’eau)] »
s d’un soldat blessé un jet d’eau la queue d’un paon un soir de neige ciel constellé un bombardement un matin à New York les
9 (1914) Poème sans titre (incipit : « Gentil Rousseau, tu nous entends ») « Poème sans titre (incipit : « Gentil Rousseau, tu nous entends ») »
                                                        à la porte du ciel                                           Nous t’
10 (1901) Épousailles « Épousailles »
ille, se tait. Et l’amour qui s’en vint aux bords océaniques, Où le ciel serait grec si toutes étaient nues, Y pleure d’êt
11 (1914) Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») « Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») »
au loin dans les vals et les beaux bois frais du tendre été si pâle [ ciel ] la douce nuit lunaire et pleine d’étoiles c’est
12 (1915) Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») « Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») »
au loin dans les vals et les beaux bois frais du tendre été si pâle [ ciel ] la douce nuit lunaire et pleine d’étoiles c’est
13 (1917) [Calligramme (oiseau)] « [Calligramme (oiseau)] »
te en elle des millions d’oiseaux qui donnent une couleur inconnue au ciel de la région où vivent ses personnages familiers,
14 (1901) Lunaire « Lunaire »
ui dégoutte des treilles. Car, voici que tout doux et leur tombant du ciel Chaque rayon de lune est un rayon de miel. Or, ca
15 (1909) Aubade chantée à Lætare un an passé « Aubade chantée à Lætare un an passé »
e promener au bois joli. Les poules dans la cour caquètent, L’aube au ciel fait de roses plis, L’amour chemine à ta conquête
16 (1914) Le tabac à priser « Le tabac à priser »
t partout l’on entend Les chants des oliveuses sous les oliviers Le ciel est beau il fait tiède et je vais bien Mais je su
17 (1915) Fagues [Fagnes] « Fagues [Fagnes] »
y sont restés Ma pipe essayait de faire des nuages              Au ciel Qui restait pur obstinément Je n’ai confié aucu
18 (1916) Tristesse d'une étoile « Tristesse d’une étoile »
Une étoile de sang me couronne à jamais La raison est mon fond et le ciel est mon faîte Du chef où dès longtemps Déesse tu
19 (1917) Fagnes de Wallonie « Fagnes de Wallonie »
s y sont restés Ma pipe essayait de faire des nuages               Au ciel Qui restait pur obstinément Je n’ai confié aucu
20 (1909) Crépuscule « II. Crépuscule »
s. Un charlatan crépusculaire Vante les tours que l’on va faire. Le ciel sans teinte est constellé D’astres pâles comme du
21 (1917) Allons plus vite « Allons plus vite »
vient et les lys meurent                      Regarde ma douleur beau ciel qui me l’envoyes                                 
22 (1909) Le jour des morts « Le jour des morts »
s Sur chaque tombe catholique. Les voiles des vieilles, Les nuages du ciel Sont comme les barbes de biques. L’air tremble
ourd’hui Avec ces morts, leurs enfants et les vieilles femmes Sous le ciel sans soleil Au cimetière plein de flammes, Puis,
23 (1912) Per te præsentit aruspex « Per te præsentit aruspex »
Ainsi, belle œuvre d’art, nos amours ont été Et seront l’ornement du ciel et de la terre, O toi, ma créature et ma divinité
24 (1912) Immortalité « Immortalité »
Ainsi, belle œuvre d’art, nos amours ont été Et seront l’ornement du ciel et de la terre, O toi, ma créature et ma divinité
25 (1918) A Luigi Amaro « À Luigi Amaro »
vec nous                                            Agitant auprès du ciel de notre drapeau AMARO                           
26 (1909) Les Sapins « Les Sapins »
ens Au vent des soirs d’automne Ou bien graves magiciens Incantent le ciel , quand il tonne. Des rangées de blancs chérubin
27 (1917) à Luigi Amaro « A Luigi Amaro »
alie est venue avec nous                            Agitant auprès du ciel de notre drapeau    AMARO      LE VERT QUI EST
28 (1913) Ispahan « Ispahan »
aux faïences bleues Comme si l’on t’avait Faite avec Des morceaux de ciel et de terre En laissant au milieu Un grand trou d
29 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
La Nuit d’Avril 1915 A L de C C Le ciel est étoilé par les obus des Boches La forêt merve
30 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
La Nuit d’Avril 1915 A L de C C Le ciel est étoilé par les obus des Boches La forêt merve
31 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
La Nuit d’Avril 1915 A L de S S Le ciel est étoilé par les obus des Boches La forêt merve
32 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
chantent Les métalliques saints de nos saintes usines Nos cheminées à ciel ouvert engrossent les nuées Comme fit autrefois l
la Et Lyon répondit tandis que les anges de Fourvières Tissaient un ciel nouveau avec la soie des prières Désaltère-toi
du sang de la terre et du sel Les voici pour ta soif ô Paris sous le ciel Obscurci de nuées faméliques Que caresse Ixion le
impérieuse O Rome Maudire d’un seul coup mes anciennes pensées Et ce ciel où l’amour guide les destinées Les feuillards r
destins et les astres qui chantent Les hommes à genoux sur la rive du ciel Et le docile fer notre bon compagnon Le feu qu’il
33 (1909) Les Sept Épées « Les Sept Épées »
e est toute d’argent Et son nom tremblant, c’est Paline ; Sa lame, un ciel d’hiver neigeant ; Son destin sanglant, gibeline 
34 (1909) Élégie « Élégie »
Élégie Le ciel et les oiseaux venaient se reposer Sur deux cyprè
35 (1913) Le Brasier - III « Le Brasier »
es hauteurs où pense la lumière Jardins rouant plus haut que tous les ciels mobiles, L’avenir masqué flambe en traversant les
36 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « Nuit d’avril : 1915 »
Nuit d’avril : 1915 Le ciel est étoilé par les obus des boches, La forêt merv
37 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
là, s’étalait comme un ventre Maternel, qui saignait lentement sur le ciel  ; La lumière est ma mère, ô lumière sanglante ! L
de feu, sur le chemin de Rome « Il marchera tout seul en regardant le ciel . « La dame qui m’attend se nomme Viviane « Et v
38 (1917) La Victoire « La Victoire »
j’ai cueilli des bouquets Tu dois en avoir assez de faire peur à ce ciel                                                  
nt dans la myrtaie           L’Eros et l’Antéros en larmes Je suis le ciel de la cité                       Ecoutez la mer
39 (1905) Dans le palais de Rosemonde « Dans le Palais de Rosemonde »
bijou d’or cuit. « Pendez vos têtes aux patères par les tresses. « Le ciel presque nocturne a des lueurs d’aiguilles. » Su
40 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
st un bijou d’or cuit Pendez vos têtes aux patères par les tresses Le ciel presque nocturne a des lueurs d’aiguilles On en
41 (1913) Arbre « Arbre »
onnez pas parmi cette foule de femmes au marché Ispahan s’est fait un ciel de carreaux émaillés de bleu Et je remonte avec v
42 (1916) Arbre « Arbre »
onnez pas parmi cette foule de femmes au marché Ispahan s’est fait un ciel de carreaux émaillés de bleu Et je remonte avec v
43 (1917) Arbre « Arbre »
onnez pas parmi cette foule de femmes au marché Ispahan s’est fait au ciel de carreaux émaillés de bleu Et je remont avec vo
44 (1909) [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] « [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] »
s’en revint en surnageant Sur la rive dormir inerte, Face tournée au ciel changeant… … Juin, ton soleil, ardente lyre, Br
45 (1917) Pablo Picasso « Pablo Picasso »
s eaux si lumineuses Je vis nos yeux   diamants enfermer le reflet du ciel vert et J’entendis sa voix   qui dorait les forêt
46 (1905) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
s ombres sans amour qui se traînaient par terre Et des mains, vers le ciel plein de lacs de lumière, S’envolaient quelquefoi
47 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
e rendirent si malheureux. Regrets sur quoi l’enfer se fonde, Qu’un ciel d’oubli s’ouvre à mes vœux ! Pour son baiser les
48 (1912) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
s ombres sans amour qui se traînaient par terre Et des mains, vers le ciel plein de lacs de lumière, S’envolaient quelquefoi
49 (1917) Merveille de la guerre « Merveille de la guerre »
t ma foi pas désagréable Mais le festin serait plus beau encore si le ciel y mangeait avec la terre Il n’avale que des âmes
50 (1907) Le Pyrée « Le Pyrée »
es hauteurs où pense la lumière Jardins rouant plus haut que tous les ciels mobiles L’avenir masqué flambe en traversant les
51 (1912) Le Brasier « Le Brasier »
s hauteurs où pense la lumière, Jardins rouant plus haut que tous les ciels mobiles, L’avenir masqué flambe en traversant les
52 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
oire, Les yeux se rallumèrent De cellule vitrée en cellule vitrée, Le ciel se peupla d’une apocalypse Vivace Et la terre, pl
s leur visage et leurs attitudes Devinrent bientôt moins funèbres. Le ciel et la terre perdirent Leur aspect fantasmagorique
53 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
oire. Les yeux se rallumèrent De cellule vitrée en cellule vitrée, Le ciel se peupla d’une apocalypse Vivace Et la terre, pl
s leur visage et leurs attitudes Devinrent bientôt moins funèbres. Le ciel et la terre perdirent Leur aspect fantasmagorique
54 (1917) Le palais du tonnerre « Le palais du tonnerre »
s casaques bleues des cravates bleues des vareuses bleues Morceaux du ciel tissus des souvenirs les plus purs Et il flotte p
55 (1912) Zône « Zône »
rt le vendredi et ressuscite le dimanche C’est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs Il détient le record du m
en élevant l’hostie L’avion se pose enfin sans refermer les ailes Le ciel s’emplit alors de millions d’hirondelles A tire d
56 (1913) Zône « Zône »
rt le vendredi et ressuscite le dimanche C’est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs Il détient le record du m
en élevant l’hostie L’avion se pose enfin sans refermer les ailes Le ciel s’emplit alors de millions d’hirondelles A tire d
57 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
ai : « Je suis content ! » … Mon cœur et ma tête se vident, Tout le ciel s’écoule par eux ; O mes tonneaux des Danaïdes, C
58 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
te science Que m’imposent mes sens. L’un est pareil aux montagnes, au ciel , Aux villes, à mon amour. Il ressemble aux saison
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