Chant
d’amour Voici de quoi est fait le chant sympho
Chant d’amour Voici de quoi est fait le
chant
symphonique de l’amour Il y a le chant de l’amour
r Voici de quoi est fait le chant symphonique de l’amour Il y a le
chant
de l’amour de jadis Le bruit des baisers éperdus
des pièces contre avions le hurlement précieux de Jason Le
chant
mortel du cygne Et l’hymne victorieux que les pre
peuples Les vagues de la mer où naît la vie et la beauté Il y a là le
chant
de tout l’amour du monde GUILLAUME APOLLINAIRE
L’Adieu du cavalier Ah Dieu ! que la guerre est jolie Avec ses
chants
ses longs loisirs Cette bague je l’ai polie Le ve
rais débarqués à Marseille hier matin J’entends mourir et remourir un
chant
lointain Humble comme je suis qui ne suis rien qu
ient avoir du pain La mère et les deux fils mangent et parlent Et des
chants
de gaîté accompagnent le repas Les bruits joyeux
on clair du cristal et des verres Par la fenêtre ouverte viennent les
chants
des oiseaux Dans les citronniers
’en sont venus dîner Les olives sont mûres et partout l’on entend Les
chants
des oliveuses sous les oliviers Le ciel est bea
t son amant l’écoutent les yeux clos, Sans crainte d’un récif ni d’un
chant
de sirène Qui s’incantent peut-être au chœur des
out, chantez plus haut en dansant une ronde, Que je n’entende plus le
chant
du batelier, Et mettez près de moi toutes les fil
le troupeau de sphinx regagne la sphingerie A petits pas. Il orra le
chant
du pâtre toute la vie. Là-haut, le théâtre est bâ
Chant
de l’horizon en Champagne à Monsieur le substit
n casque Et l’acier s’envole aussi Je suis seul sur le
chant
de bataille Tranchée blanche bois vert et roux L’
s montent en toi comme des cantiques d’amour et d’allégresse Et ces
chants
qui s’envolent vers toi
Ton cours vers d’autres nébuleuses ? Les démons du hasard selon Le
chant
du firmament nous mènent. A sons perdus, leurs vi
Chers compagnons : Sonneries électriques des gares,
chant
des moissonneurs Traîneau d’un boucher, régiment
le troupeau de sphinx regagne la sphingerie A petits pas. Il orra le
chant
du pâtre toute la vie, Là haut, le théâtre est bâ
troupeau de sphinx regagne la sphingerie A petits pas. Il écoulera le
chant
du pâtre toute la vie, Là haut, le théâtre est bâ
d’autres voix limpides et lointaines Et j’écoutai longtemps tous ces
chants
et ces cris Qu’éveillait dans la nuit la chanson
ai d’où je voyais l’onde couler et dormir les bélandres Ecoutez mes
chants
d’universelle ivrognerie Et la nuit de septembre
pleures ; Le tonnerre te sert de chevelure Et tes griffes répètent le
chant
des oiseaux. Le toucher monstrueux m’a pénétré, m
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