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1 (1914) Le los du Douanier « Le los du Douanier »
mbeaux ce sont les mêmes fleurs qui tremblent Tu as raison elle est belle Mais je n’ai pas le droit de l’aimer Il faut que
ortuaires en perles Il faudra que je te montra ça              La belle Américaine              Qui rend les hommes fous
rne vire                       Phare affolé                       Mon beau navire                       S’est en allé Des
rne vire                       Phare affolé                       Mon beau navire                       S’est en allé Les
mour a brisée Nègres mélodieux Et je t’avais grisée              La belle Américaine              Qui rend les hommes fous
rne vire                       Phare affolé                       Mon beau navire                       S’est en allé     
                    S’est en allé              On dit qu’elle était belle              Près du Mississipi              Mais
le              Près du Mississipi              Mais que la rend plus belle              La mode de Paris                  
rne vire                       Phare affolé                       Mon beau navire                       S’est en allé Il g
rne vire                       Phare affolé                       Mon beau navire                       S’est en allé Guil
2 (1914) Souvenir du Douanier « Souvenir du Douanier »
tombeaux ce sont les mêmes fleurs qui tremblent Tu as raison elle est belle Mais je n’ai pas le droit de l’aimer Il faut que
aires en perles Il faudra que je te montra ça                    La belle Américaine                    Qui rend les hommes
re                          Phare affolé                          Mon beau navire                          S’est en allé D
e                          Phare affolé                          Mon beau navire                          S’est en allé L
brisée Nègres mélodieux Et je t’avais grisée                    La belle Américaine                    Qui rend les hommes
re                          Phare affolé                          Mon beau navire                          S’est en allé  
              S’est en allé                    On dit qu’elle était belle                    Près du Mississipi            
          Près du Mississipi                    Mais que la rend plus belle                    La mode de Paris            
e                          Phare affolé                          Mon beau navire                          S’est en allé I
3 (1910) Épigramme (Sur une Poétesse normande) « Épigramme (Sur une Poétesse normande) »
Épigramme (Sur une Poétesse normande) Plus belle que la belle Hélène, Elle fait b…er tout Paris, P
Épigramme (Sur une Poétesse normande) Plus belle que la belle Hélène, Elle fait b…er tout Paris, Plus heureuse
4 (1910) Les Jumeaux « Les Jumeaux »
  D’Amsterdam                                    Et sur le Damme Aux beaux soirs arpentaient tous trois le macadam.         
ts de prix.                   Il y resta, s’amusant ferme, Tant qu’un beau jour la dame, accouchant avant terme, Mit au mond
nt qu’un beau jour la dame, accouchant avant terme, Mit au monde deux beaux jumeaux, dont l’un mourut. L’autre juif aussitôt
5 (1912) L'Enfer « L’Enfer »
Tout habillé de bleu quand il a l’âme noire Au pied d’une potence un beau masque prend l’air Comme si de l’amour — ce pendu
ert — Je voulais que brûlât l’horrible main de gloire. Le pendu, le beau masque et cet homme altéré Descendent dans l’enfe
-je jamais une chose à mon gré Sinon l’amour, du moins une mort aussi belle . Dis-moi, le savais-tu, que mon âme est mortelle 
6 (1917) Le Dépôt « Le Dépôt »
Le Dépôt Je me suis engagé sous le plus beau des cieux Dans Nice la Marine au nom victorieux
ent leurs fronts Où brillent leurs yeux clairs comme mes éperons Un bel après-midi de garde à l’écurie J’entends sonner l
J’admire la gaîté de ce détachement Qui va rejoindre au front notre beau régiment Le territorial se mange une salade A l
9 Je selle mon cheval nous battons la campagne Je te salue au loin belle rose ô tour Magne Décembre 1914
7 (1917) Merveille de la guerre « Merveille de la guerre »
Merveille de la guerre Que c’est beau ces fusées qui illuminent la nuit Elles montent s
nt brusquement d’enfants qui n’ont que le temps de mourir Comme c’est beau toutes ces fusées Mais ce serait bien plus beau s
de mourir Comme c’est beau toutes ces fusées Mais ce serait bien plus beau s’il y en avait plus encore S’il y en avait des m
complet et relatif comme les lettres d’un livre Pourtant c’est aussi beau que si la vie même sortait des mourants Mais ce s
ussi beau que si la vie même sortait des mourants Mais ce serait plus beau encore s’il y en avait plus encore Cependant je l
eumatique qui n’est ma foi pas désagréable Mais le festin serait plus beau encore si le ciel y mangeait avec la terre Il n’a
que ardeur de cette veillée d’armes Et ce serait sans doute bien plus beau Si je pouvais supposer que toutes ces choses dans
8 (1909) Aubade chantée à Lætare un an passé « Aubade chantée à Lætare un an passé »
folles Devant des sites ingénus Où sous les roses qui feuillolent De beaux dieux roses dansent nus. Viens, ma tendresse es
ma tendresse est la régente De la floraison qui paraît. La nature est belle et touchante, Pan sifflote dans la forêt, Les gre
9 (1914) Le tabac à priser « Le tabac à priser »
atière est vide Mets y pour deux sous de tabac mais du fin Il fait si beau qu’en leurs bastides Les messieurs de la ville s’
l’on entend Les chants des oliveuses sous les oliviers Le ciel est beau il fait tiède et je vais bien Mais je suis si vie
10 (1908) Le Paon « Le Paon »
roue cet oiseau Dont le pennage traîne à terre, Apparaît encore plus beau , Mais se découvre le derrière.
11 (1911) Le Paon « Le Paon »
oue, cet oiseau, Dont le pennage traîne à terre, Apparaît encore plus beau , Mais se découvre le derrière.
12 (1910) La Cathédrale de Prague « La Cathédrale de Prague »
ntez avec excès              En comparant les deux villes. » — « Tout beau , répond la dame aux phrases inciviles            
phrases inciviles                                  Du Français, Tout beau , monsieur Chauvin. Prague a sa cathédrale Que ne
13 (1910) La Cathédrale de Prague « La Cathédrale de Prague »
ntez avec excès              En comparant les deux villes. » — « Tout beau , répond la dame aux phrases inciviles            
phrases inciviles                                  Du Français, Tout beau , monsieur Chauvin. Prague a sa cathédrale Que ne
14 (1910) Pyrame et Thisbé « Pyrame et Thisbé »
dame Thisbé Se pâme : — Bébé ! Pyrame Courbé L’entame : — Hébé ! La belle Dit : « Oui ! » Puis elle Jouit Tout comme Son h
15 (1910) Pyrame et Thisbé « Pyrame et Thisbé »
dame Thisbé Se pâme : — Bébé ! Pyrame Courbé L’entame : — Hébé ! La belle Dit : « Oui ! » Puis elle Jouit Tout comme Son h
16 (1917) Allons plus vite « Allons plus vite »
soir vient et les lys meurent                      Regarde ma douleur beau ciel qui me l’envoyes                            
       Les ouvriers et les patrons                      Oui-dà oui-dà belle endormeuse                       Ton frère       
17 (1908) Le Cheval « Le Cheval »
rêves formels sauront te chevaucher. Mon destin au char d’or sera ton beau cocher Qui pour brides tiendra, tendus à frénésie
18 (1909) Le jour des morts « Le jour des morts »
iques. L’air tremble de flammes et de prières Le cimetière est un beau jardin Plein de saules gris et de romarins Il vou
vient souvent des amis qu’on enterre Ah ! que vous êtes bien dans le beau cimetière Vous, mendiants morts saouls de bière,
s morts saouls de bière, Vous, les aveugles comme le destin Vous, les beaux gars morts à la guerre Et vous, petits enfants, m
s, petits enfants, morts en prière. Ah ! que vous êtes bien dans le beau cimetière Vous, bourguemestres, vous, bateliers,
19 (1917) Lou « Lou »
aient fidèles Comme sont les petits toutous Et les soldats amants des belles Galamment en souvenir d’elles Ainsi que les loups
it Images populaires Que Georgin gravait dans le bois Où sont-ils ces beaux militaires Neiges d’antan Où sont les guerres Où
20 (1918) Calligramme en forme de morceau de sucre « Calligramme en forme de morceau de sucre »
gramme en forme de morceau de sucre Tel   un   contre-filet Ton     bel    entrefilet Planton, je l’apprécie Et   je    te
21 (1912) Per te præsentit aruspex « Per te præsentit aruspex »
, A jamais j’allumai le feu de ton regard, Je t’aime comme j’aime une belle œuvre d’art, Une noble statue, un magique poème.
tre fière : C’est moi qui l’ai conçue et faite tout entière. Ainsi, belle œuvre d’art, nos amours ont été Et seront l’ornem
22 (1912) Immortalité « Immortalité »
, A jamais j’allumai le feu de ton regard, Je t’aime comme j’aime une belle œuvre d’art, Une noble statue, un magique poème.
tre fière : C’est moi qui l’ai conçue et faite tout entière. Ainsi, belle œuvre d’art, nos amours ont été Et seront l’ornem
23 (1917) Le Voyage du Kabyle « Le Voyage du Kabyle »
Le Voyage du Kabyle Belle couleur du Pobiron [à droite, verticalement de g
he vite         et chacun danse à sa manière lorsque la journée est belle [à droite, verticalement de droite à gauche] Or
24 (1902) La Loreley « La Loreley »
que la fit citer. D’avance il l’absolvit à cause de sa beauté : — O belle Loreley, aux yeux pleins de pierreries De quel ma
ez aux flammes cette sorcellerie. — — Je flambe dans ces flammes, ô belle Loreley Qu’un autre te condamne, tu m’as ensorcel
issez-moi monter sur ce rocher si haut, Pour voir une fois encore mon beau château, Pour me mirer une fois encore dans le
se penche alors et tombe dans le Rhin. Pour avoir vu dans l’eau, la belle Loreley, Ses yeux couleur du Rhin, ses cheveux, d
25 (1909) Chanson « Chanson ») »
r mon âme                     Tralala ! Le chêvrefeuille est pour la belle                     Irrésolue. Quand cueillerons-
26 (1914) La Phoque [Le Phoque] « La Phoque [Le Phoque] »
érature Je suis phoque de mon état Et comme il faut qu’on se marie Un beau jour j’épouserai Lota Du matin au soir l’Otarie  
27 (1914) Un soir d'Eté « Un soir d’Eté »
lles A la fontaine J’ai tant de peine J’ai tant d’amour Dit la plus belle Qu’il soit fidèle Et moi je l’aime Dit sa marra
28 (1917) à Juliette Norville « à Juliette Norville »
c’est pourquoi suscitant les alarmes J’ai parlé Vous étiez sur votre beau cheval Vous représentiez l’ordre et par mont et p
29 (1912) Clotilde « Clotilde »
aissent couler leurs cheveux… Passe ! Il faut que tu poursuives Cette belle ombre que tu veux. GUILLAUME APOLLINAIRE.
30 (1917) De la batterie de tir « De la batterie de tir »
origines profondes                 Etincelles        O nous les très belles couleurs Mai 1915
31 (1909) Les Sept Épées « Les Sept Épées »
Vulcain mourut en la forgeant. La seconde, nommée Noubosse, Est un bel arc-en-ciel joyeux ; Les dieux s’en servent à leu
de rameurs s’y traînent. La cinquième, Sainte-Fabeau, C’est la plus belle des quenouilles ; C’est un cyprès sur un tombeau
32 (1914) La Farce du Miroir « La Farce du Miroir »
s pour choisir j’ai douté Ce n’est pas qu’au miroir la dame soit plus belle Mais parce qu’elle est rare et j’aime ô rareté Ce
e ouvrage La farce du miroir trompa plus d’un amant Qui crut aimer sa belle et n’aima qu’un mirage. Guillaume Apollinaire.
33 (1915) Le Repas « Le Repas »
Un rayon traverse un verre presque plein de vin mélangé d’eau Oh ! le beau rubis que font du vin rouge et du soleil         
       Sans dégoût de ce qui est matériel Songeant que les repas sont beaux , sont sacrés              Qui font vivre les homm
34 (1915) De la Batterie de Tir « De la Batterie de Tir »
el   Signe de nos origines profondes       Etincelles O nous les très belles couleurs    1914           1915 [ronde]        
35 (1915) De la Batterie de Tir « De la Batterie de Tir »
Signe de nos origines profondes            Etincelles O nous les très belles couleurs    1914           1915 [ronde]        
36 (1914) Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») « Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») »
ut [train] où va donc ce train qui meurt au loin dans les vals et les beaux bois frais du tendre été si pâle [ciel] la douce
37 (1915) Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») « Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») »
ut [train] où va donc ce train qui meurt au loin dans les vals et les beaux bois frais du tendre été si pâle [ciel] la douce
38 (1902) Les Cloches « [1] »
Mon beau tsigane, mon amant, Ecoute les cloches qui sonnen
39 (1915) Fagues [Fagnes] « Fagues [Fagnes] »
En arbres forts            Et tors La vie y mord            La mort A belles dents Quand bruit le vent.
40 (1916) Tristesse d'une étoile « Tristesse d’une étoile »
Tristesse d’une étoile Une belle Minerve est l’enfant de ma tête Une étoile de san
41 (1917) Fagnes de Wallonie « Fagnes de Wallonie »
res forts                Et tors La vie y mord              La mort A belles dents Quand bruit le vent GUILLAUME APOLLINAIRE
42 (1910) La Vaseline « La Vaseline »
de boriquée… et je la recommande… » Le client, trépignant, répond : «  Belle demande ! Je m’en fous bigrement, car c’est pour
43 (1910) La Vaseline « La Vaseline »
de boriquée… et je la recommande… » Le client, trépignant, répond : «  Belle demande ! Je m’en fous bigrement, car c’est pour
44 (1914) 1904 « 1904 »
te un chapeau rose Comme Hébé que les dieux servait N’en eut jamais ô belles choses Carnaval chapeau rose Ave ! A Rome à Nic
45 (1914) La Cravate et la montre « La Cravate et la montre »
dressé par un fous de philosophe les Muses aux portes de ton corps le bel inconnu et le vers dantesque luisant et cadavériq
46 (1918) L'enfant d'or « L’enfant d’or »
ait la grenade qu’égrène Aux échos des récifs le chœur des matelots Belles chairs de cristal, les joyaux les squelettes Cher
47 (1917) Chevaux de frise « Chevaux de frise »
              M’emportent à ton côté                         Dans ton bel Orient où les lys Se changent en palmiers qui de
  Dans ton bel Orient où les lys Se changent en palmiers qui de leurs belles mains Me font signe de venir La fusée s’épanouit
48 (1909) Crépuscule « II. Crépuscule »
des pieds un pendu Sonne en mesure les cymbales. L’aveugle berce un bel enfant ; La biche passe avec ses faons ; Le nain
49 (1911) Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts ») « Crépuscule (incipit : « Frôlée par les ombres des morts ») »
des pieds un pendu Sonne en mesure les cymbales L’aveugle berce un bel enfant La biche passe avec ses faons Le nain rega
50 (1915) Echelon « Echelon »
’or On a pendu la mort à la lisière du bois On a pendu la mort Et ses beaux seins dorés Se montrent tour à tour O rose toujou
51 (1915) Echelon « Echelon »
’or On a pendu la mort à la lisière du bois On a pendu la mort Et ses beaux seins dorés Se montrent tour à tour O rose toujou
52 (1911) Dans le palais de Rosemonde « Dans le palais de Rosemonde »
Dont ni perle ni cul n’égale l’Orient Qui donc attendez-vous Mes plus belles voisines De rêveuses pensées en marche à l’Orient
ortèrent les viandes Des rôtis de pensées mortes dans mon cerveau Mes beaux rêves mort-nés en tranches bien saignantes Et mes
53 (1915) Saillant « Saillant »
] Le balai de verdure T’en souviens-tu Il est roi dans les pierres Du beau royaume dévasté [à droite] Grain de blé Mais la
54 (1915) Saillant « Saillant »
] Le balai de verdure T’en souviens-tu Il est roi dans les pierres Du beau royaume dévasté [à droite] Grain de blé Mais la
55 (1910) Sonnet « Sonnet »
Sonnet Tes mains introduiront mon beau membre asinin Dans le sacré bordel ouvert entre t
56 (1910) Sonnet « Sonnet »
Sonnet Tes mains introduiront mon beau membre asinin Dans le sacré bordel ouvert entre t
57 (1918) A Luigi Amaro « À Luigi Amaro »
ce ô Pacifique                                            O douce ô belle France Amaro vous savez que je vous aime bien
58 (1917) La Victoire « La Victoire »
ge sans civilité Le raclement aspiré du crachement ferait aussi une belle consonne Les divers pets labiaux rendraient aussi
  A travers nos mémoires Nous n’aimons pas assez la joie De voir de belles choses neuves           O mon amie hâte-toi,     
s chemins de fer qui circulent Sortiront bientôt de la vie Ils seront beaux et ridicules Deux lampes brûlent devant moi Com
59 (1909) Les Sapins « Les Sapins »
des sapins ensongés Aux longues branches langoureuses. Les sapins, beaux musiciens, Chantent des noëls anciens Au vent des
60 (1910) La Confession « La Confession »
          « J’ai l’âme jeune en un vieux corps, J’aime me rappeler ce beau péché, mon père. » L’abbé de Thélème.
61 (1914) Tour de Pise « Tour de Pise »
âme Des violes d’amour vibrer le dernier son Et l’heure va venir ô belles délicates Ne sera-ce pas l’heure enfin d’avoir so
62 (1917) à Luigi Amaro « A Luigi Amaro »
                    France ô Pacifique                      ô douce ô belle France Amaro vous savez que je vous aime bien E
63 (1913) Ispahan « Ispahan »
ombrelle blanche Je suis ici le frère des peupliers Reconnaissez beaux peupliers au fils d’Europe O mes frères tremblant
64 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
nce Ne nous feront oublier nos promesses. Et un jour, nous aurons une belle noce, Des touffes de myrte A nos vêtements et dan
le noce, Des touffes de myrte A nos vêtements et dans vos cheveux, Un beau sermon à l’église, De longs discours après le ban
musique, De la musique. — — Nos enfants, dit la fiancée, Seront plus beaux , plus beaux encore, Hélas ! la bague était brisée
la musique. — — Nos enfants, dit la fiancée, Seront plus beaux, plus beaux encore, Hélas ! la bague était brisée, Que s’ils
et ce fut le retour. Les amoureux s’entr’aimaient, Et par couples aux belles bouches, Marchaient à distances inégales. Les mor
65 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
nce Ne nous feront oublier nos promesses. Et un jour, nous aurons une belle noce, Des touffes de myrte A nos vêtements et dan
le noce, Des touffes de myrte A nos vêtements et dans vos cheveux. Un beau sermon à l’église, De longs discours après le ban
musique, De la musique. ‒ Nos enfants, dit la fiancée, Seront plus beaux , plus beaux encore, Hélas ! la bague était brisée
la musique. ‒ Nos enfants, dit la fiancée, Seront plus beaux, plus beaux encore, Hélas ! la bague était brisée, Que s’ils
et ce fut le retour. Les amoureux s’entr’aimaient, Et par couples aux belles bouches, Marchaient à distances inégales. Les mor
66 (1904) La Synagogue « La Synagogue »
ynagogue, l’un après l’autre Ils baiseront la thora en soulevant leur beau chapeau. Parmi les feuillards de la fête des caba
67 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
ntrer dans Ithaque —             Couche-toi sur la paille et songe un beau remords        Qui pur effet de l’art, soit aphro
68 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
ntrer dans Ithaque —             Couche-toi sur la paille et songe un beau remords        Qui pur effet de l’art, soit aphro
69 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
rs pour rentrer dans Ithaque   — Couche-toi sur la paille et songe un beau remords Qui par effet de l’art soit aphrodisiaque
70 (1916) Fusée « Fusée »
* *   * O vieux monde du XIX e  siècle plein de hautes cheminées si belles et si pures * *   * Virilités du siècle où nous
71 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
glacé Que les quarante de Sébaste Moins que ma vie, martyrisés… Mon beau navire, ô ma mémoire, Avons-nous assez navigué Da
vigué Dans une onde mauvaise à boire ? Avons-nous assez divagué De la belle aube au triste soir ?… Adieu, faux amour confon
72 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
tes Et trois fois courageux devenaient trismégistes Que Paris était beau à la fin de septembre Chaque nuit devenait une vi
oir Tu boiras à longs traits tout le sang de l’Europe Parce que tu es beau et que seul tu es noble Parce que c’est dans toi
e c’est dans toi que Dieu peut devenir Et tous mes vignerons dans ces belles maisons Qui reflètent le soir leurs feux dans nos
maisons Qui reflètent le soir leurs feux dans nos deux eaux Dans ces belles maisons nettement blanches et noires Sans savoir
é en ce vin pur Dont Paris avait soif Me fut alors présenté Actions belles journées sommeils terribles Végétation accoupleme
73 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
enon, New-York et les Antilles La fenêtre s’ouvre comme une orange Le beau fruit de la lumière
74 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
enon New-York et les Antilles La fenêtre s’ouvre comme une orange Le beau fruit de la lumière Guillaume APOLLINAIRE
75 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « Nuit d’avril : 1915 »
ur rentrer dans Ithaque ! — Couche-toi sur la paille & songe un beau remords qui, pur effet de l’art, soit aphrodisiaq
76 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
épreuve. La bête des fumées a la tête fleurie ; Et le monstre le plus beau , Ayant la saveur du laurier, se désole. * *  *
uis Le désirable feu qui pour vous se dévoue, Et la girande tourne, ô belle , ô belle nuit. Liens déliés par une libre flamm
sirable feu qui pour vous se dévoue, Et la girande tourne, ô belle, ô belle nuit. Liens déliés par une libre flamme, ardeur
77 (1911) Le Larron « Le Larron »
Issu de l’écume des mers comme Aphrodite Sois docile puisque tu es beau naufragé Vois les sages te font des gestes socrat
e isocèle ouvert au mors des chapes Pallas et chantaient l’hymne à la belle mais noire Les chevaucheurs nous jetèrent dans
eussent aimé comme on l’aima puisqu’en effet Il était pâle il était beau comme un roi ladre Que n’avait-il la voix et les
78 (1905) Dans le palais de Rosemonde « Dans le Palais de Rosemonde »
èrent les viandes : Des rôtis de pensées mortes dans mon cerveau, Mes beaux rêves morts-nés en tranches bien saignantes, Et,
79 (1915) 2e canonnier conducteur « 2e canonnier conducteur »
aux trauchées glorieuses   [obus] j’entends chanter l’oiseau le bel oiseau rapace Guillaume Apollinaire.
80 (1916) Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne « Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne »
                                ça barde en ce moment… 105 et 305… le beau bombardement !… Je songe au mois de mars, à vous,
81 (1916) Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne « Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne »
                                Ça barde en ce moment… 105 et 305… le beau bombardement !… Je songe au mois de mars, à vous,
82 (1912) Zône « Zône »
re du soleil elle était le clairon Les Directeurs les Ouvriers et les belles sténo-dactylographes Du lundi matin au samedi soi
améthyste Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ C’est le beau lys que malgré tout nous tous nous cultivons C’es
r du Japon Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide Elle doit se marier avec un étud
vre fille au rire horrible ma bouche La nuit s’éloigne ainsi qu’une belle métive C’est Ferdine la fausse ou Léa l’attentive
83 (1913) Zône « Zône »
re du soleil elle était le clairon Les Directeurs les Ouvriers et les belles sténodactylographes Du lundi matin au samedi soir
améthyste Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ C’est le beau lys que malgré tout nous tous nous cultivons C’es
r du Japon Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide Elle doit se marier avec un étud
vre fille au rire horrible ma bouche La nuit s’éloigne ainsi qu’une belle métive C’est Ferdine la fausse ou Léa l’attentive
84 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
pour les sirènes. L’amour est mort, j’en suis tremblant, J’adore de belles idoles : Les souvenirs lui ressemblant ; Comme la
on cours vers d’autres nébuleuses ? Regret des jeux de la putain Et belle comme une panthère ! Amour, vos baisers florentin
85 (1913) Arbre « Arbre »
Il y a ton image Elle pousse entre les bouleaux de la Finlande Ce beau nègre en acier La plus grande tristesse C’est q
86 (1916) Arbre « Arbre »
Il y a ton image Elle pousse entre les bouleaux de la Finlande Ce beau nègre en acier La plus grande tristesse C’est q
87 (1917) Arbre « Arbre »
Il y a ton image Elle pousse entre les tombaux de la Finlande Le beau nègre en acier La plus grande tristesse C’est q
88 (1903) Le Larron « Le Larron »
 Issu de l’écume des mers comme Aphrodite, Sois docile, puisque tu es beau , naufragé ! Vois, les sages te font des gestes so
isocèle ouvert au mors des chapes, Pallas, et chantaient l’hymne à la belle , mais noire. Les chevaucheurs nous jetèrent dan
ssent aimé comme on l’aima, puisqu’en effet Il était pâle, il était beau comme un roi ladre. Que n’avait-il la voix et les
89 (1909) [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] « [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] »
s doigts endoloris. Triste et silencieux délire, J’erre à travers mon beau Paris Sans avoir le cœur d’y mourir. Les dimanc
90 (1918) La Jolie Rousse « La Jolie Rousse »
           D’une adorable rousse Ses cheveux sont d’or on dirait Un bel éclair qui durerait Ou ces flammes qui se pavanen
91 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
gneur que t’ai-je fait ? Vois, je suis unicorne. Pourtant, malgré son bel effroi concupiscent, Comme un poupon chéri, mon s
du vieil ange qui n’est point venu De vol très indolent me tendre un beau calice. J’ai ri de l’aile grise et j’ôte mon cili
92 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
andis que nous n’y sommes pas                Que de filles deviennent belles                Voici l’hiver et pas à pas        
93 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
mémoire venir et m’aimer, ma semblable, « Et quel fils malheureux et beau je veux avoir ? » Son geste fit crouler l’orgue
94 (1914) Le Musicien de Saint-Merry « Le Musicien de Saint-Merry »
Amine Et toi Mia et toi Simone et toi Mavise Et toi Colette et toi la belle Geneviève Elles ont passé tremblantes et vaines E
95 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
pattes après avoir fait leurs besoins Notre armée invisible est une belle nuit constellée Et chacun de nos hommes est un as
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