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1 (1914) Anvers « Anvers »
Anvers Anvers on bâtit une tour Ville trompée un prince arrive Dix fois de toi fera le tour Toutes tes mains à l
2 (1914) Mille regrets « Mille regrets »
ux était blonde aux yeux doux Mais pas d’ici Seigneur que votre règne arrive Mangez les tartines comme du pain béni Que la m
ariée soit soûle comme une grive Je me souviens Amour que votre règne arrive On ne respire plus Bonsoir la compagnie Bonsoir
3 (1909) Crépuscule « Crépuscule »
qui voient de loin, Nous envoient des baisers sans nombre. La nuit arrive tout à coup Comme l’amour dans ces ruines. Du Rhi
4 (1916) 4 heures « 4 heures »
ons Je suis dispos Et content de pouvoir me laver ce qui ne m’est pas arrivé depuis trois jours Suis lavé je vais me faire ras
5 (1914) 1904 « 1904 »
1904 A Strasbourg en 1904 J’ arrivai pour le lundi gras A l’hôtel m’assis devant l’âtr
6 (1917) Le Vigneron champenois « Le Vigneron champenois »
Le Vigneron champenois Le régiment arrive Le village est presque endormi dans la lumière pa
7 (1915) Le Repas « Le Repas »
seaux              Dans les citronniers              Et de la cuisine arrive La chanson vive du beurre sur le feu Un rayon tra
8 (1913) Dans le jardin d’Anna « Dans le jardin d’Anna »
J’aurais mis mon habit espagnol Pour aller sur la route par laquelle Arrive dans son vieux carrosse Ma grand’mère qui se refu
9 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
lieu de sourire debout, Les mannequins grimaçaient pour l’éternité. Arrivé à Munich depuis quinze ou vingt jours, J’étais en
ins tremblent, Je pleure et je voudrais mourir. Les barques étaient arrivées A un endroit où les chevau-légers Savaient qu’un
Comme d’avoir aimé un mort ou une morte ? On devient si pur qu’on en arrive Dans les glaciers de la mémoire A se confondre av
10 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
lieu de sourire debout, Les mannequins grimaçaient pour l’éternité. Arrivé à Munich depuis quinze ou vingt jours, J’étais en
ins tremblent, Je pleure et je voudrais mourir. Les barques étaient arrivées A un endroit où les chevau-légers Savaient qu’un
Comme d’avoir aimé un mort ou une morte ? On devient si pur qu’on en arrive Dans les glaciers de la mémoire A se confondre av
11 (1916) Chant de l'horizon en Champagne « Chant de l’horizon en Champagne »
nes-gens Caméléons des autos-canons Et vous classe 15 Craquements des arrivées ou bien flottaison blanche dans les cieux J’étais
12 (1912) Zône « Zône »
A tire d’aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux D’Afrique arrivent les ibis les flamants les marabouts L’oiseau Roc
out de son ardente cendre Les sirènes laissant les périlleux détroits Arrivent en chantant bellement toutes trois Et tous aigle
13 (1913) Zône « Zône »
A tire d’aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux D’Afrique arrivent les ibis les flamants les marabouts L’oiseau Roc
out de son ardente cendre Les sirènes laissant les périlleux détroits Arrivent en chantant bellement toutes trois Et tous aigles
14 (1914) Le Musicien de Saint-Merry « Le Musicien de Saint-Merry »
est quand jadis le roi s’en allait à Vincennes Quand les ambassadeurs arrivaient à Paris Quand le maigre Suger se hâtait vers la S
15 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
terre dans la zône des armées J’atteignais l’âge mûr quand la guerre arriva Et dans ce jour d’août 1915 le plus chaud de l’an
16 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
revenus pour m’adorer, Et j’espérais la fin du monde, Mais la mienne arrive en sifflant comme un ouragan. * *  * [« J’ai
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