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1 (1917) Chant d'amour « Chant d’amour »
Chant d’ amour Voici de quoi est fait le chant symphonique de
Chant d’amour Voici de quoi est fait le chant symphonique de l’ amour Il y a le chant de l’amour de jadis Le bruit des
de quoi est fait le chant symphonique de l’amour Il y a le chant de l’ amour de jadis Le bruit des baisers éperdus des amants
de jadis Le bruit des baisers éperdus des amants illustres Les cris d’ amour des mortelles violées par les dieux Les virilités
le cri des Sabines au moment de l’enlèvement Il y a aussi les cris d’ amour des félins dans                   les jongles La
tropicales Le tonnerre des artilleries qui accomplissent le terrible amour            des peuples Les vagues de la mer où na
es de la mer où naît la vie et la beauté Il y a là le chant de tout l’ amour du monde GUILLAUME APOLLINAIRE
2 (1914) Mille regrets « Mille regrets »
ar deux une noce Nostalgie cigares pipes courbées en crosses Ci-gît m’ amour mal culotté ô tabagie. Du dicke Du L’amour revi
bées en crosses Ci-gît m’amour mal culotté ô tabagie. Du dicke Du L’ amour revient en boumerang L’amour revient à en vomir l
r mal culotté ô tabagie. Du dicke Du L’amour revient en boumerang L’ amour revient à en vomir le revenant Ils ont demandé ta
nd jardin rhénan Un phonographe énamouré pour dix pfenings Chanta l’ amour à quatre voix de chanteurs morts Des châtrés enrh
du pain béni Que la mariée soit soûle comme une grive Je me souviens Amour que votre règne arrive On ne respire plus Bonsoir
rames Dans la nuit sur le Rhin et le coucou chanter Puis j’ai jasé d’ amour de l’amour regretté Avec tous les sapins changés
la nuit sur le Rhin et le coucou chanter Puis j’ai jasé d’amour de l’ amour regretté Avec tous les sapins changés en bonnes f
3 (1901) Épousailles « Épousailles »
Épousailles A une qui est au bord de l’Océan. L’ amour a épousé l’absence, un soir d’été ; Si bien que m
l’Océan. L’amour a épousé l’absence, un soir d’été ; Si bien que mon amour pour votre adolescence Accompagne à pas lents sa
tre absence, Qui, très douce, le mène et, tranquille, se tait. Et l’ amour qui s’en vint aux bords océaniques, Où le ciel se
4 (1914) Le Teint « Le Teint »
Le Teint Comme le soufre qui noircit L’argent et casse l’or l’ amour Ternit mes yeux brisa aussi            Ce cœur Un
ur Une créole à la Havane            Le teint blanc Sauvée par Dieu l’ amour la damne
5 (1912) Le pont Mirabeau « Le Pont Mirabeau »
Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine. Et nos amours , faut-il qu’il m’en souvienne ? La joie venait to
t, sonne l’heure,                Les jours s’en vont, je demeure. L’ amour s’en va comme cette eau courante, L’amour s’en va
s’en vont, je demeure. L’amour s’en va comme cette eau courante, L’ amour s’en va ; comme la vie est lente Et comme l’Espér
. Passent les jours et passent les semaines, Ni temps passé, ni les amours reviennent ; Sous le pont Mirabeau coule la Seine
6 (1914) Tour de Pise « Tour de Pise »
tent des lucioles Et derrière les murs des flûtes des violes Disent l’ amour perdu que l’on veut retrouver Puis quand les in
flamme Tandis que vous sentez dans la nuit de votre âme Des violes d’ amour vibrer le dernier son Et l’heure va venir ô bel
r sommeil Quand passera le guet avec son cri pareil Aux plaintes de l’ amour qui vous rendit ingrates Alors sur les perrons
ées Comme leur Tour et par la mort effarouchées Attendent cependant l’ amour qui va venir.
7 (1914) Le son du Cor « Le son du Cor »
Le son du Cor Mon amour est comme un fiévreux que seul apaise Le poison
u es noire hélas ! O toi géhenn e sombre ô toi nuit sans étoile L’ amour a incanté mes yeux tristes et las Et tout est i
i Qu’à travers ma folie jadis j’ai crue impure J’ai les yeux de l’ Amour qui sont troubles d’émoi De veilles et de pleur
8 (1909) [« Un soir de demi-brume, à Londres »] « [« Un soir de demi-brume, à Londres »] »
Un soir de demi-brume, à Londres, Un voyou, qui ressemblait à Mon amour , vint à ma rencontre, Et le regard qu’il me jeta
is le souverain d’Egypte, Sa sœur-épouse, son armée, Si tu n’es pas l’ amour unique ! Au tournant d’une rue brûlant De tous
Sortit saoule d’une taverne Au moment où je reconnus La fausseté de l’ amour même… Lorsqu’il fut de retour enfin Dans sa pat
e vaincre, se réjouit Lorsqu’il la retrouva plus pâle, D’attente et d’ amour yeux pâlis, Caressant sa gazelle mâle. J’ai pen
sant sa gazelle mâle. J’ai pensé à ces rois heureux Lorsque le faux amour et celle Dont je suis encore amoureux, Heurtant l
s-nous assez divagué De la belle aube au triste soir ?… Adieu, faux amour confondu Avec la femme qui s’éloigne, Avec celle
it l’aube d’un jour d’avril. J’ai chanté ma joie bien-aimée, Chanté l’ amour à voix virile Au moment d’amour de l’année :
i chanté ma joie bien-aimée, Chanté l’amour à voix virile Au moment d’ amour de l’année :
9 (1917) Poèmes de guerre et d'amour « Poèmes de guerre et d’amour »
Poèmes de guerre et d’ amour
10 (1912) Per te præsentit aruspex « Per te præsentit aruspex »
Per te præsentit aruspex O mon très cher amour , toi, mon œuvre et que j’aime, A jamais j’allumai
départ, Tu transmettes mon nom aux hommes en retard Toi, la vie et l’ amour , ma gloire et mon emblème ; Et je suis soucieux
ui l’ai conçue et faite tout entière. Ainsi, belle œuvre d’art, nos amours ont été Et seront l’ornement du ciel et de la ter
11 (1912) Immortalité « Immortalité »
Immortalité O mon très cher amour , toi, mon œuvre, et que j’aime, A jamais j’alluma
départ Tu transmettes mon nom aux hommes en retard, Toi, la vie et l’ amour , ma gloire et mon emblème ; Et je suis soucieux
ui l’ai conçue et faite tout entière. Ainsi, belle œuvre d’art, nos amours ont été Et seront l’ornement du ciel et de la ter
12 (1915) 1915 « 1915 »
1915 1915 soldats de faïence et d’escarboucle Ô AMOUR
13 (1915) 1915 « 1915 »
1915 1915 soldats de faïence et d’escarboucle Ô AMOUR
14 (1914) Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») « Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») »
Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui »)     A Mlle Paula Valmont [nuag
Adieu amour nuage qui »)     A Mlle Paula Valmont [nuage] Adieu amour nuage qui fuis et n’a pas chu pluie fécondante re
15 (1915) Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») « Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui ») »
Voyage (incipit : « Adieu amour nuage qui »)   A Mlle Paula Valmont [nuage]
« Adieu amour nuage qui »)   A Mlle Paula Valmont [nuage] Adieu amour nuage qui fuis et n’a pas chu pluie fécondante re
16 (1917) Sanglots « Sanglots »
Sanglots                         Notre amour est réglé par les calmes étoiles                 
             Voici voici nos mains que la vie fit esclaves Est mort d’ amour ou c’est tout comme Est mort d’amour et le voici 
e la vie fit esclaves Est mort d’amour ou c’est tout comme Est mort d’ amour et le voici                 Ainsi vont toutes cho
17 (1914) Fiord « Fiord »
Fiord C’est la fête de Saint Olaf On excursionne en sky D’ amour on revient paf C’est tout à fait exquis          
18 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
ns                O Vie et nous vous agaçons Les obus miaulaient un amour à mourir    Un amour qui se meurt est plus doux q
Vie et nous vous agaçons Les obus miaulaient un amour à mourir    Un amour qui se meurt est plus doux que les autres Mon sou
sang va tarir Les obus miaulaient. Entends chanter les nôtres Pourpre amour salué par ceux qui vont périr Le printemps tout
19 (1915) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
          O Vie et nous vous agaçons * *   * Les obus miaulaient un amour à mourir    Un amour qui se meurt est plus doux q
us vous agaçons * *   * Les obus miaulaient un amour à mourir    Un amour qui se meurt est plus doux que les autres Mon sou
sang va tarir Les obus miaulaient. Entends chanter les nôtres Pourpre amour salué par ceux qui vont périr * *   * Le printe
20 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « La Nuit d’Avril 1915 »
us aimons ô Vie et nous nous agaçons * *   * Les obus miaulaient un amour à mourir Un amour qui se meurt est plus doux que
nous nous agaçons * *   * Les obus miaulaient un amour à mourir Un amour qui se meurt est plus doux que les autres Mon sou
sang va tarir Les obus miaulaient entends chanter les nôtres Pourpre Amour salué par ceux qui vont périr * *   * Le printe
21 (1916) Fusée « Fusée »
chat * *   * Une souris verte file parmi la mousse * *   * Notre amour est un sous les étoiles * *   * Le riz a brûlé
   * Le mégaphone crie « allongez le tir » * *   * Allongez le tir amour de vos batteries * *   * Balance des batteries
alance des batteries lourdes cymbales qu’agitent les chérubins fous d’ amour En l’honneur du Dieu des armées * *   * Un arbr
22 (1915) Venu de Dieuze « Venu de Dieuze »
proche Couple des marais les turquoises         Hennissements partout Amour sacré amour de la Patrie            Le Général Il
e des marais les turquoises         Hennissements partout Amour sacré amour de la Patrie            Le Général Il était Antis
23 (1915) Venu de Dieuze « Venu de Dieuze »
proche Couple des marais les turquoises         Hennissements partout Amour sacré amour de la Patrie            Le Général Il
e des marais les turquoises         Hennissements partout Amour sacré amour de la Patrie            Le Général Il était Antis
24 (1916) La Nuit d'Avril 1915 « Nuit d’avril : 1915 »
s,        ô vie et nous vous agaçons [trait] Les obus miaulaient un amour à mourir — Un amour qui se meurt est plus doux qu
ous vous agaçons [trait] Les obus miaulaient un amour à mourir — Un amour qui se meurt est plus doux que les autres — mon s
ng va tarir, Les obus miaulaient… entends chanter les nôtres. Pourpre amour salué par ceux qui vont périr ! Le printemps to
25 (1917) Chevaux de frise « Chevaux de frise »
ier sur lequel s’épanouissent                         Les fleurs de l’ amour Pendant le blanc et nocturne novembre Tandis qu
           Leurs mortelles odeurs Moi je décrivais tous les jours mon amour à Madeleine La neige met de pâles fleurs sur le
              Sur la Méditerranée                  Et t’apportent mon amour Rose lys ô panthère ô colombes étoile bleue      
ire ô ma Toutefleur Tous les lys montent en toi comme des cantiques d’ amour et d’allégresse Et ces chants qui s’envolent ve
26 (1914) Voyage à Paris « Voyage à Paris »
pays morose     Pour Paris     Paris joli     Qu’un jour Dut créer l’ Amour Ah ! la charmante chose Quitter un pays morose   
27 (1917) Chef de section « Chef de section »
ndant un tremblement de terre Tes yeux seront alors chargés de tout l’ amour qui s’est amassé dans les regards de l’humanité d
es métamorphoses L’orchestre et les chœurs de ma bouche te diront mon amour Elle te le murmure de loin Tandis que les yeux fi
28 (1912) Veille (incipit : « Pipes de nuit pipes du jour ») « Veille (incipit : « Pipes de nuit pipes du jour ») »
nuit pipes du jour Tout l’opium ô chevelures Les cheveux bruns de mon amour Et ces lenteurs tandis que dure L’éveil des monst
29 (1912) L'Enfer « L’Enfer »
noire Au pied d’une potence un beau masque prend l’air Comme si de l’ amour — ce pendu jaune et vert — Je voulais que brûlât
qu’elle m’aime. » Et n’aurais-je jamais une chose à mon gré Sinon l’ amour , du moins une mort aussi belle. Dis-moi, le savai
30 (1908) La Marchande (incipit : « La femelle de l’alcyon ») « La Marchande (incipit : « La femelle de l’alcyon ») »
e (incipit : « La femelle de l’alcyon ») La femelle de l’alcyon, L’ amour , les volantes sirènes, Savent de mortelles chanso
31 (1915) Mutation « Mutation »
      en moi          Tout              Sauf mon                       Amour Eh.          Oh.                      Ha.
32 (1915) Mutation « Mutation »
   Tout                        Sauf mon                                Amour Eh.               Oh.                            
33 (1913) Rencontre « Rencontre »
ois à sa santé Honore ton outil sans le laisser inerte Brise-le par amour au moment de ta perte Et méprise ceci Jouir sans
34 (1914) Un soir d'Eté « Un soir d’Eté »
re Toutes les filles A la fontaine J’ai tant de peine J’ai tant d’ amour Dit la plus belle Qu’il soit fidèle Et moi je l
35 (1915) Oracles « Oracles »
étros et les taxis avec         Ô Guerre          multiplication de l’ amour Petit sifflet à 2 trous
36 (1915) Oracles « Oracles »
os et les taxis avec          Ô Guerre            multiplication de l’ amour Petit sifflet à 2 trous
37 (1909) Le Départ « Le Départ ») »
sespoir Et le rire de tous l’écho de sa Pensée. O douce Vie, ô doux Amour que je rebute Tendresse du Printemps qui me fait
s qui résonnez quand je chante ; c’est vous, La cause de l’impossible amour que j’avoue Et qui m’avez donné la force de le di
38 (1912) Clotilde « Clotilde »
et l’ancolie Ont pourri dans le jardin Où dort la Mélancolie Entre l’ Amour et le Dédain. Il y vient aussi nos ombres Que l
39 (1915) Vers le Sud « Vers le Sud »
ur La biche du silence éperdu passait vite Un rossignol meurtri par l’ amour chantait sur Le rosier de ton corps où j’ai cueil
40 (1915) Vers le Sud « Vers le Sud »
ur La biche du silence éperdu passait vite Un rossignol meurtri par l’ amour chantait sur Le rosier de ton corps où j’ai cueil
41 (1916) L'Avenir « L’Avenir »
ons des lettres Attendons des ordres Fumons la pipe En songeant à l’ amour Les deux tours sont là Regardons la rose La fon
42 (1918) Vers le Sud « Vers le Sud »
La biche du silence éperdu passe vite Un rossignol meurtri par l’ amour chante sur Le rosier de ton corps dont j’ai cue
43 (1909) Élégie « Élégie »
ei, Domine. » Le soleil au déclin empourprait la montagne Et notre amour saignait comme les groseillers Puis étoilant ce p
lemagne, La nuit, pleurant des lueurs, mourait à nos pieds Et notre amour ainsi se mêlait à la mort. Au loin, près d’un feu
44 (1912) Cors de chasse « Cors de chasse »
ul drame hasardeux ou magique, Aucun détail indifférent Ne rend notre amour pathétique. Et Thomas de Quincey buvant L’opium
45 (1917) [Calligramme (bouquet)] « [Calligramme (bouquet)] »
rs toujours ouvertes le soir elle aime le ciné elle a été en Russie l’ amour marié avec le dédain montre en perles à Montrouge
46 (1905) Automne « Automne »
vergogneux. En s’en allant là-bas le paysan chantonne Une chanson d’ amour et d’infidélité Qui parle d’une bague et d’un cœu
47 (1909) Crépuscule « Crépuscule »
nvoient des baisers sans nombre. La nuit arrive tout à coup Comme l’ amour dans ces ruines. Du Rhin, là-bas, sortent le cou,
48 (1904) Schinderhannes « Schinderhannes »
e Chante Schinderhannes armé. Le brigand près de sa brigande Hennit d’ amour au joli mai. Benzel accroupi lit la bible Sans
Juliette bientôt est saoule Et veut Hannes qui ne veut pas : « Pas d’ amour maintenant, ma poule ; Sers nous un bon petit rep
49 (1902) La Tzigane « La Tzigane »
ts. Nous lui dîmes adieu et puis… De ce puits sortit l’Espérance. L’ amour lourd comme un ours privé Dansa debout quand nous
50 (1912) La Tsigane « La Tsigane »
s. Nous lui dîmes adieu, et puis… De ce puits sortit l’Espérance. L’ amour , lourd comme un ours privé, Dansa debout quand no
51 (1914) « Tè »
amoureuse il satisfait un rut qui le pousse et respecte la liberté d’ amour de la femme — Fumer comme un condamné à mort — Le
52 (1909) Aubade chantée à Lætare un an passé « Aubade chantée à Lætare un an passé »
s poules dans la cour caquètent, L’aube au ciel fait de roses plis, L’ amour chemine à ta conquête. Mars et Vénus sont reven
53 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
eux ont péri ; C’est sur eux que pleurent les saules. Le grand Pan, l’ amour , Jésus-Christ Sont bien morts et les chats miaule
urènes, La romance du mal-aimé, Et des chansons pour les sirènes. L’ amour est mort, j’en suis tremblant, J’adore de belles
leuses ? Regret des jeux de la putain Et belle comme une panthère ! Amour , vos baisers florentins Avaient une saveur amère
. Et moi j’ai le cœur aussi gros Qu’un cul de dame damascène. O mon amour , je t’aimais trop, Et maintenant j’ai trop de pei
54 (1903) Avenir « Avenir »
une auréole autour de chaque front, La beauté des printemps et les amours fécondes, La douceur des yeux bleus que le sang a
ndité. — Puis quand la peste aura purifié la terre, Vivront en doux amour les bienheureux humains, Paisibles et très purs c
55 (1910) Sonnet « Sonnet »
tes cuisses, Et je veux l’avouer, en dépit d’Avinain, Que me fait ton amour , pourvu que tu jouisses ? Ma bouche à tes seins
56 (1910) Sonnet « Sonnet »
tes cuisses, Et je veux l’avouer, en dépit d’Avinain, Que me fait ton amour , pourvu que tu jouisses ? Ma bouche à tes seins
57 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
e africain   Où l’on dansait où l’on chantait       Où l’on faisait l’ amour           Et de longs discours              Noble
        Une nuit de sorcellerie Et de couples enchaînés par un atroce amour
58 (1915) Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] « Le Servant des Dakar [Le Servant de Dakar] »
e africain   Où l’on dansait où l’on chantait       Où l’on faisait l’ amour           Et de longs discours              Noble
        Une nuit de sorcellerie Et de couples enchaînés par un atroce amour
59 (1912) Merlin et la vieille femme « Merlin et la vieille femme »
s, Le soleil en dansant remuait son nombril Et soudain le printemps d’ amour et d’héroïsme Amena par la main un jeune jour d’a
eurs mains démentes L’entrelaces de leurs doigts fut leur seul laps d’ amour . Elle balla, mimant un rythme d’existence, Cria
ers l’est, disant : « Qu’il monte « Le fils de la Mémoire, égale de l’ amour . « Qu’il monte de la fange ou soit une ombre d’
60 (1908) Fiançailles « Fiançailles »
emblait le Paraclet. Au petit bois de citronniers, s’énamourèrent, D’ amour que nous aimons les dernières venues. Les village
La ville, cette nuit, semblait un archipel, Des femmes demandaient l’ amour et la dulie, Et sombre, sombre fleuve, je me rapp
enfin solide Se multipliait en réalisant la diversité formelle de mon amour , J’admirerais mon ouvrage. * *  * [« J’observ
t mes sens. L’un est pareil aux montagnes, au ciel, Aux villes, à mon amour . Il ressemble aux saisons, Il vit décapité, sa tê
Incertitude, oiseau feint, peint, quand vous tombiez, Le soleil et l’ amour dansaient dans le village. Et tes enfants galants
61 (1910) La Confession « La Confession »
on père, hélas ! que j’ai fait l’a                     Mour ! » — « L’ amour , est-ce possible ? Demande le curé. Seriez-vous d
62 (1916) On les aura! « On les aura ! »
user toujours Du parfum qui subtil émane ; (Quelle friture aux p’tits amours  !) D’en face chez le pétomane On n’a pas toujou
63 (1910) Le Système Métrique « Le Système métrique »
rire, avait une colique,                           Leur cria : « Mes amours  ! Je veux vous suggérer encore un de mes tours :
64 (1913) Le Brasier - I « Le Brasier »
. Où sont ces têtes que j’avais ? Où est le Dieu de ma jeunesse ? L’ amour est devenu mauvais. Qu’au brasier les flammes ren
65 (1909) Les Sept Épées « Les Sept Épées »
e, Une femme, une rose morte : « Merci, que le dernier venu « Sur mon amour ferme la porte. « Je ne vous ai jamais connue. »
66 (1914) La Farce du Miroir « La Farce du Miroir »
le est double au moins grâce à la glace Mon cœur par la raison où son amour l’induit Est parjure à présent pour la seconde fa
67 (1917) Les Saisons « Les Saisons »
n pieds nus et sans chapeau Et vite comme va la langue d’un crapaud L’ amour blessait au cœur les fous comme les sages        
68 (1913) Dans le jardin d’Anna « Dans le jardin d’Anna »
nd Mais que par bonheur j’eusse été près de vous Nous aurions parlé d’ amour de façon imprécise Presque toujours en français E
69 (1911) Poème lu au mariage d’André Salmon « Poème lu au mariage d’André Salmon »
refois. Réjouissons-nous parce que, Directeur du feu et des poètes, L’ amour qui emplit ainsi que la lumière Tout le solide es
la lumière Tout le solide espace entre les étoiles et les planètes, L’ amour veut qu’aujourd’hui mon ami André Salmon se marie
70 (1914) L'Ignorance « L’Ignorance »
mi les inconnus Et je vivrai par ta chaleur et d’espérance Mais ton amour soleil brûle divinement Mon corps qu’être divin v
71 (1916) Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne « Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne »
ai trouvé naguère au bord du Bras-de-Vesle. Le rossignol garrule et l’ Amour renouvelle Ce pendant que l’obus rapace en miaula
72 (1916) Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne « Epître à Léo Larguier, caporal-brancardier, en réponse à la sienne »
ai trouvé naguère au bord du Bras-de-Vesle. Le rossignol garrule et l’ Amour renouvelle Cependant que l’obus rapace en miaulan
73 (1917) Dans l'abri caverne « Dans l’abri caverne »
s mots Et mon goût de la beauté est-il donc aussi vain Existes-tu mon amour Où n’es-tu qu’une entité que j’ai créée sans le v
74 (1914) Souvenir du Douanier « Souvenir du Douanier »
                         S’est en allé Les tessons de ta voix que l’ amour a brisée Nègres mélodieux Et je t’avais grisée
75 (1914) Le los du Douanier « Le los du Douanier »
re                       S’est en allé Les tessons de ta voix que l’ amour a brisée Nègres mélodieux Et je t’avais grisée
76 (1909) [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] « [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] »
s, leur folie de machines. Les cafés gonflés de fumée Crient tout l’ amour de leurs tziganes, De tous leurs siphons enrhumés
77 (1918) La Jolie Rousse « La Jolie Rousse »
un vivant peut connaître Ayant éprouvé les douleurs et les joies de l’ amour Ayant su quelquefois imposer ses idées Connaissan
78 (1901) Les Femmes « Les Femmes »
s lapins » Le vent faisait danser en rond tous les sapins. « Lotte, l’ amour rend triste. » — « Ilse, la vie est douce. » La
79 (1902) La Loreley « La Loreley »
A Bacharach, il y avait une sorcière blonde Qui laissait mourir d’ amour tous les hommes à la ronde Devant son tribunal
80 (1912) Zône « Zône »
es troupeaux d’autobus mugissants près de toi roulent L’angoisse de l’ amour te serre le gosier Comme si tu ne devais jamais p
inondé à Montmartre Je suis malade d’ouïr les paroles bienheureuses L’ amour dont je souffre est une maladie honteuse L’image
ges Avant de t’apercevoir du Mensonge et de l’Age Tu as souffert de l’ amour à vingt et à trente ans J’ai vécu comme un fou et
81 (1913) Zône « Zône »
es troupeaux d’autobus mugissants près de toi roulent L’angoisse de l’ amour te serre le gosier Comme si tu ne devais jamais p
ondé à Montmartre Je suis malade d’ouïr les paroles bienheureuses L’ amour dont je souffre est une maladie honteuse L’image
ges Avant de t’apercevoir du Mensonge et de l’Age Tu as souffert de l’ amour à vingt et à trente ans J’ai vécu comme un fou et
82 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
A l’Italie (incipit : « L’ amour a remué ma vie ») L’amour a remué ma vie comme
A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») L’ amour a remué ma vie comme on remue la terre dans la zô
83 (1905) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
vête. La foule, en tous les sens, remuait en mêlant Des ombres sans amour qui se traînaient par terre Et des mains, vers le
84 (1912) L’Émigrant de Landor Road « L’Émigrant de Landor Road »
vête. La foule, en tous les sens, remuait en mêlant Des ombres sans amour qui se traînaient par terre Et des mains, vers le
85 (1902) L'Ermite « L’Ermite »
l’ombre incantent le plancher. Les humains savent tant de jeux : l’ amour , la mourre. L’amour, jeu des nombrils ou jeu de l
e plancher. Les humains savent tant de jeux : l’amour, la mourre. L’ amour , jeu des nombrils ou jeu de la grande oie. La mou
86 (1907) Le Pyrée « Le Pyrée »
. Où sont ces têtes que j’avais ? Où est le Dieu de ma jeunesse ? L’ amour est devenu mauvais. Qu’au pyrée les flammes renai
87 (1912) Le Brasier « Le Brasier »
. Où sont ces têtes que j’avais ? Où est le Dieu de ma jeunesse ? L’ amour est devenu mauvais. Qu’au Brasier les flammes ren
88 (1909) L'Obituaire « L’Obituaire »
sa une bague A l’annulaire de la jeune morte : — Voici le gage de mon amour , De nos fiançailles. Ni le temps, ni l’absence Ne
umière. — — Trop tard, répondait la vivante. Repoussez, repoussez cet amour défendu, Je suis mariée. Voyez l’anneau qui brill
89 (1912) La Maison des morts « La Maison des Morts »
assa une bague A l’annulaire de la jeune morte : Voici le gage de mon amour , De nos fiançailles. Ni le temps, ni l’absence Ne
umière. ‒ Trop tard, répondait la vivante. Repoussez, repoussez cet amour défendu. Je suis mariée. Voyez l’anneau qui brill
90 (1917) Le palais du tonnerre « Le palais du tonnerre »
ut paraît vieux dans cette neuve demeure Si bien qu’on comprend que l’ amour de l’antique Le goût de l’anticaille Soit venu au
91 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
ée Partagez-vous nos corps comme on rompt les hosties Ces très-hautes amours et leur danse orpheline Deviendront à Paris le vi
e O Rome Maudire d’un seul coup mes anciennes pensées Et ce ciel où l’ amour guide les destinées Les feuillards repoussés su
92 (1911) Le Larron « Le Larron »
aufragé Vois les sages te font des gestes socratiques Vous parlerez d’ amour quand il aura mangé Maraudeur étranger malhabil
93 (1903) Le Larron « Le Larron »
agé ! Vois, les sages te font des gestes socratiques. Vous parlerez d’ amour quand il aura mangé. Maraudeur étranger, malhab
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