’a pas tari Pas plus que l’or de la paille ne s’est terni Regardons l’
abeille
Et ne songeons pas à l’avenir Regardons nos mai
s pas à l’avenir Regardons nos mains Qui sont la neige La rose et l’
abeille
Ainsi que l’avenir GUILLAUME APOLLINAIRE
bourgs cette nuit sont gourmands. Les astres assez bien figurent les
abeilles
De ce miel lumineux qui dégoutte des treilles. Ca
je conçois la très douce aventure. J’ai peur du dard de feu de cette
abeille
, Arcture, Qui posa dans mes mains des rayons déce
ù de l’eau croupissait Les bruyères fleurant le miel Attiraient les
abeilles
Et mes pieds qui riaient Foulaient les myrtilles
Aux tourbières humides Les bruyères fleurant le miel Attiraient les
abeilles
Et mes pieds endoloris Foulaient les myrtilles et
a parmi les grandes fougères, Les myrtilles et les bruyères Où tant d’
abeilles
butinèrent. La source est là comme un œil clos,
ais-tu sur ces vieilles photographies ? Te souviens-tu du jour où une
abeille
tomba dans le feu ? C’était, tu t’en souviens,
e et les tranchées sont blanches Les avions bourdonnent ainsi que des
abeilles
Sur les roses momentanées des éclatements Et les
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