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1 (1910) La Cathédrale de Prague « La Cathédrale de Prague »
La Cathédrale de Prague              Une Pragoise dans Paris regrettait Prague.              « Ce n’est pas sé
tant que la France d’appas.              Prague ne peut valoir notre Paris qui même                                  A sa bo
sa cathédrale Que ne peut oublier la femme qui la vit. Rien ne vaut à Paris cette monumentale Merveille… » — « Notre-Dame… »
2 (1910) La Cathédrale de Prague « La Cathédrale de Prague »
La Cathédrale de Prague              Une Pragoise dans Paris regrettait Prague.              « Ce n’est pas sé
tant que la France d’appas.              Prague ne peut valoir notre Paris qui même                                  A sa bo
sa cathédrale Que ne peut oublier la femme qui la vit. Rien ne vaut à Paris cette monumentale Merveille… » — « Notre-Dame… »
3 (1914) Voyage à Paris « Voyage à Paris »
créer l’Amour Ah ! la charmante chose Quitter un pays morose     Pour Paris
4 (1910) Épigramme (Sur une Poétesse normande) « Épigramme (Sur une Poétesse normande) »
esse normande) Plus belle que la belle Hélène, Elle fait b…er tout Paris , Plus heureuse que Madeleine, Elle épousa son Jés
5 (1912) Vendémiaire « Vendémiaire »
ieux et tristes Et trois fois courageux devenaient trismégistes Que Paris était beau à la fin de septembre Chaque nuit deve
s tous ces chants et ces cris Qu’éveillait dans la nuit la chanson de Paris J’ai soif villes de France et d’Europe et du mo
chantèrent Et Rennes répondit avec Quimper et Vannes Nous voici ô Paris nos maisons nos habitants Ces grappes de nos sens
es Tissaient un ciel nouveau avec la soie des prières Désaltère-toi Paris avec les divines paroles Que mes lèvres le Rhône
ivres oiseaux s’offrir Les villes du Midi répondirent alors Noble Paris seule raison qui vis encore Qui fixes notre humeu
hosties Ces très-hautes amours et leur danse orpheline Deviendront à Paris le vin pur que tu aimes Et un râle infini qui v
Ont la saveur du sang de la terre et du sel Les voici pour ta soif ô Paris sous le ciel Obscurci de nuées faméliques Que car
je ne connaitrai jamais Tout cela tout cela changé en ce vin pur Dont Paris avait soif Me fut alors présenté Actions belles
6 (1910) Les Jumeaux « Les Jumeaux »
te dame devint enceinte. Au bout d’un certain temps, l’un des juifs à Paris S’en fut négocier des diamants de prix.          
7 (1915) 2e canonnier conducteur « 2e canonnier conducteur »
quelle allure cependant que la nuit descend [Notre-Dame] souvenirs de Paris avant la guerre ils seront bien plus doux après l
Eiffel] salut monde dont je suis la langue éloquente que sa bouche ô Paris tire et tirera toujours aux Allemands Un offici
8 (1909) [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] « [« Voie lactée, ô sœur lumineuse »] »
barie Y sanglotent dans les cours grises ; Les fleurs, aux balcons de Paris , Penchent comme la tour de Pise. Soirs de Paris
urs, aux balcons de Paris, Penchent comme la tour de Pise. Soirs de Paris , ivres du gin Flambant de l’électricité. Les tram
9 (1913) Les Fenêtres « Les Fenêtres »
octurnes fuit l’hiver O Paris Du rouge au vert tout le jaune se meurt Paris , Vancouver, Hyère, Maintenon, New-York et les Ant
10 (1912) Zône « Zône »
roquets criaillent J’aime la grâce de cette rue industrielle Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l’avenue des Ter
ine Fraternisent avec la volante machine Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule Des troupeaux d’autobus
quelquefois tu vas le regarder de près Aujourd’hui tu marches dans Paris les femmes sont ensanglantées C’était et je voudr
Je m’en souviens j’y ai passé trois jours et autant à Gouda Tu es à Paris chez le juge d’instruction Comme un criminel on t
11 (1913) Zône « Zône »
roquets criaillent J’aime la grâce de cette rue industrielle Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l’avenue des Ter
ine Fraternisent avec la volante machine Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule Des troupeaux d’autobus
quelquefois tu vas le regarder de près Aujourd’hui tu marches dans Paris les femmes sont ensanglantées C’était et je vou
Je m’en souviens j’y ai passé trois jours et autant à Gouda Tu es à Paris chez le juge d’instruction Comme un criminel on t
12 (1914) Souvenir du Douanier « Souvenir du Douanier »
trois semaines                    Partira pour Corfou Tu traverses Paris à pied très lentement La brise au voile mauve Ete
13 (1914) Le los du Douanier « Le los du Douanier »
eux ou trois semaines              Partira pour Corfou Tu traverses Paris à pied très lentement La brise au voile mauve Ete
14 (1917) Arbre « Arbre »
s êtres nouveaux surgissent Trois par trois GUILLAUME APPOLLINAIRE. ( Paris .)
15 (1911) Poème lu au mariage d’André Salmon « Poème lu au mariage d’André Salmon »
ue seuls le renouvellent ceux qui sont fondés en poésie. On a pavoisé Paris parce que mon ami André Salmon s’y marie. Nous
16 (1913) Un fantôme de nuées « Un fantôme de nuées »
Ces gens qui font des tours en plein air Commencent à être rares à Paris . Dans ma jeunesse on en voyait beaucoup plus qu’a
17 (1909) [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] « [« Beaucoup de ces dieux ont péri »] »
rist Sont bien morts et les chats miaulent Dans la cour ; je pleure à Paris , Moi qui sais des lais pour les reines, Les com
18 (1915) A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») « A l’Italie (incipit : « L’amour a remué ma vie ») »
nge ITALIE mère de mes pensées Et dejà quand von Kluck marchait sur Paris avant la Marne J’évoquais le sac de Rome par les
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