Le son du Cor
Mon amour est comme un fiévreux que seul apaise
Le poison qui nourrit son mal▶ et dont il meurt
Mon sens comme celui d’un tel que folie lèse
N’exprime plus qu’injuste et très vaine fureur
Je t’avais crue si blanche et tu es noire hélas !
O toi géhenn e sombre ô toi nuit sans
étoile
L’amour a incanté mes yeux tristes et
las
Et tout est irréel comme embrumé de voiles
Peut-être es-tu très pure immaculée ô toi
Qu’à travers ma folie jadis j’ai crue impure
J’ai les yeux de l’Amour qui sont troubles d’émoi
De veilles et de pleurs et des ◀maux qu’il endure.