Tour de▶ Pise
Les dames pisanes sont descendues rêver
Dans leurs vergers où palpitent des lucioles
Et derrière les murs des flûtes des violes
Disent l’amour perdu que l’on veut retrouver
Puis quand les inconnus ont évoqué leur peine
Ou qu’ils s’en vont à l’heure où doit passer le guet
Avec ses vingt lueurs et son cri fatigué
Et l’heure va venir ô belles délicates
Quand passera le guet avec son cri pareil
Aux plaintes ◀de l’amour qui vous rendit ingrates
Alors sur les perrons en écoutant mourir
La source qui languit les Pisanes penchées
Comme leur Tour et par la mort effarouchées
Attendent cependant l’amour qui va venir.