Le Départ »)
Maudite celle-là qui ayant renoncé
A n’être qu’une amante aime la chaste Gloire ;
Le surnom de▶ sa Vie sera le Désespoir
O douce Vie, ô doux Amour que je rebute
Tendresse du Printemps qui me fait défaillir,
Adieu, adieu ! vous qui m’aimiez, oubliez-moi !
Laissez-moi seule, triste et noire, dans la gare
Puisque, vous le savez, je ne vous aime pas.
C’est vous qui résonnez quand je chante ; c’est vous,
Et qui m’avez donné la force ◀de le dire.
Et cette lyre accorde et mon cœur et ses yeux ;
Lyre, trop vieille image, mot délicieux.
Le paysage fuit et sans qu’il m’en souvienne,
O train joyeux, quel bruit tu
mènes !…
Louise LALANNE.