Fête (incipit : « Feu d’▶artifice en acier »)

À André
Rouveyre.
Qu’il est charmant cet éclairage
Mêler quelque grâce au Courage
—
Deux
fusants
— rose éclatement
Comme deux seins que l’on dégrafe
Tendent leurs bouts insolemment
IL SUT AIMER. Quelle épitaphe
—
Un poète dans la forêt
Regarde avec indifférence
—
Et soudain sa tête se penche
Car une rose lui redit
L’air est plein ◀d’un terrible alcool
Filtré des étoiles mi-closes
Les obus caressent le mol
Parfum nocturne où tu reposes
Mortification des roses