Pablo Picasso
Voyez ce peintre il prend les choses avec leur ombre aussi et d’un coup d’œil sublimatoire
Il se déchire en accords profonds et agréables à respirer tel l’orgue que j’aime entendre
Des Arlequines jouent dans le rose et bleus d’un beau-ciel Ce souvenir revit
les rêves et les actives mains Orient plein de glaciers L’hiver est rigoureux
Lustres or toile irisée or loi des stries de feu fond en murmurant.
Bleu flamme légère argent des ondes bleues après le grand cri
Tout en restant elles touchent cette sirène violon
Faons lourdes ailes l’incandesce quelques brasses encore
Bourdons femmes striées éclat de plongeon-diamant
Arlequins semblables à Dieu en variété Aussi distingués qu’un lac
Fleurs brillant comme deux perles monstres qui palpitent
Lys cerclés d’or, je n’étais pas seul ! fais onduler les remords
Nouveau monde très matinal montant de l’énorme mer
L’aventure de ce vieux cheval▶ en Amérique
Au soir de la pêche merveilleuse l’œil du masque
Air de petits violons au fond des anges rangés
Dans le couchant puis au bout de l’an des dieux
Regarde la tête géante et immense la main verte
L’argent sera vite remplacé par tout notre or
Morte pendue à l’hameçon… c’est la danse bleue
L’humide voix des acrobates des maisons
Grimace parmi les assauts du vent qui s’assoupit
Ouis les vagues et le fracas d’une femme bleue
Enfin la grotte à l’atmosphère dorée par la vertu
Ce saphir veiné il faut rire !
Rois de phosphore sous les arbres les bottines entre des plumes bleues
La danse des dix mouches lui fait face quand il songe à toi
Le cadre bleu tandis que l’air agile s’ouvrait aussi
Au milieu des regrets dans une vaste grotte.
Prends les araignées roses à la nage
Regrets d’invisibles pièges l’air
Paisible se souleva mais sur le clavier musiques
Guitare-tempête ô gai trémolo
O gai trémolo ô gai trémolo
Il ne rit pas l’artiste-peintre
Ton pauvre étincellement pâle
L’ombre agile d’un soir d’été qui meurt
Immense désir et l’aube émerge des eaux si lumineuses
Je vis nos yeux diamants enfermer le reflet du ciel vert et
J’entendis sa voix qui dorait les forêts tandis que vous pleuriez
L’acrobate à ◀cheval le poète à moustaches un oiseau mort et tant d’enfants sans larmes
Choses cassées des livres déchirés des couches de poussière et des aurores déferlant !