au Maistre de Raphael eust veu sa gentille maniére de desseigner, ses belles qualitez et cette douceur qui luy estoit naturell

dans la Salle du vieil Palais ; comme aussi quelques nuditez des plus belles , que Michel l’Ange avoit desseignées à concurenc

Dame pour un Capitaine Florentin, qui sont de sa seconde maniere fort beaux et qui depuis sont tombez entre les mains du Sere

urent, saint Hierosme, S. Maur, et S. Placide. Cet ouvrage fut trouvé beau , et y mit son nom en grosse lettre. Il peignit en

nt Paul, Sainte Catherine et sainte Cecile, dont les coiffures et les beaux airs de teste sont merveilleuses, puis au dessus

e la Perspective. De là il retourna derechef à Peruge pour peindre ce beau Carton cy-devant descript du Dieu au sepulchre, e

lennelles : car quoi que Raphael eust une approbation generale et une belle maniere, quand il eut veu les belles choses de Ro

t une approbation generale et une belle maniere, quand il eut veu les belles choses de Rome qu’il estudioit continuellement, i

gnit ravissent les yeux, et estonnent l’esprit des plus sçavans en ce bel art ; et ce qui luy acquit plus d’esclat fut qu’a

Michel l’Ange fut descouverte, outre que cet œuvre est estimé le plus beau que fit jamais Raphael. Il peignit apres pour un

un Camerier du Pape le Tableau du grand Autel d’Araceli, qui est une belle nostre-Dame en l’air avec un païsage, saint Jean,

où les veuves et les orphelins ont deposé tous leurs biens, qui sont belles à son ordinaire. En suitte de ces choses il peign

est pesé, desseigné, exprimé, et peint à merveille ; de sorte que les beaux Esprits du temps composerent plusieurs vers Latin

ainsi que le Prophete Ezechiel les écript en forme d’animaux, avec un beau paisage au bas, figure pour la terre. Raphael env

ervé. Puis apres il fit le portrait du Pape Leon dixiesme d’une assez belle grandeur, accompagné des Cardinaux Jules de Medic

pensa bien. Il peignit encore les Ducs Laurent et Jullian de Medicis, beaux à son ordinaire : tant d’excellents ouvrages acqu

e, que Raphaël peignit. Il ne faut pas demander si ce portrait estoit beau , puis qu’elle faisoit une bonne partie de ses inc

cille, au Convent du mon Olivet ; c’est un Christ qui porte sa Croix, beau à son ordinaire en tout ce qu’il contient et acco

le Pape Leon IV. eteignit de sa benediction qui est merveilleusement belle , l’autre est du mesme Saint, qui ayant faict cons

oit à l’art et du desir qu’il avoit de veoir ce qui s’estoit faict de beau avant luy. II conduisit encore une autre Sale où

ment celuy du Palais de Me. Jean Baptiste de l’Aquila qui estoit tres beau , un autre à l'evesque de Troyes, qui fut basti à

irs de Plaisance, où il peignit la Vierge, S. Sixte et Saincte Barbe, beau en toutes ses parties, puis il fit encores d’autr

compensé. Il fit aussi le portraict de Beatrix Ferraroise et d’autres belles Dames ; mais particulierement de la sienne. Il es

oient accompagnés des animaux qui leurs sont familliers. Toute cette belle varieté estoit enrichie de beaux festons de Fleur

i leurs sont familliers. Toute cette belle varieté estoit enrichie de beaux festons de Fleurs et de fruits, peints par Jean d

a en colorissant beaucoup luy mesme, tellement qu’il en est sorty ces belles Tapisseries des actes des Apostres qu’on voit à R

sseries des actes des Apostres qu’on voit à Rome et à Paris, les plus belles du monde, dont la tenture cousta 70. mil escus. T

ant de penibles travaux ne luy empescherent pas de peindre encores un beau sainct Jean sur toile, pour le Cardinal Colonne,

agreable : si bien que de tout ce meslange d’estude il en composa une belle et gracieuse maniere qui luy demeura. Il la vit d

ue Raphaël leur a enseigné, puis qu’il sçeust si sagement choisir le beau et l'utille pour la perfection de son art. Je vou

Comme Moise trouve sur les Eaues par la fille du Roy Pharaon avec son beau peïsage. Il peignit aussi dans la Chambre de la T

es tableaux de Raphaël reçoivent un éclat merveilleux. Mais outre ces belles qualités qu’on y remarque, on y voit encore une e

rable, de sorte que non seulement tout y paraît naturel, mais dans un beau naturel. Je trouve que celui qui a dit que les ho

a peinture, je ne m'étendrai pas à parler de Raphaël, autant qu'un si beau sujet semble le désirer. Je vous dirai sa naissan

ne doute pas, interrompit Pymandre, que Raphaël ayant l’esprit aussi beau que vous le dites, ne profitât beaucoup des exemp

présent que vous m'en parlez, il me semble que je vois devant moi ces beaux ouvrages, où tout ignorant que je suis, je trouva

est dans l’église des Augustins ; et ce même Ghisi lui fit faire ces belles peintures qui sont à Notre-Dame de la Paix. Ne so

vrai que les figures qui sont à Notre-Dame de la Paix, sont des plus belles que Raphaël ait peintes. M'étant un peu arrêté, P

que la mort de Jules II*5 qui arriva, dût interrompre le cours de ces beaux ouvrages. Mais Léon X, qui lui succéda, n'ayant p

l. Ce fut au commencement de son pontificat qu’il se mit à peindre ce beau tableau qui est dans la chambre qui suit celle do

rage passe pour être tout peint de la main de Raphaël, et un des plus beaux qu’il ait faits dans le Vatican. En effet, non se

nis ; car aussitôt qu’il fut de retour en Hongrie, il épousa une fort belle dame nommée Hildide ; et dès la première nuit de

Raphaël fit cette Vierge que vous avez vue dans le palais Farnèse, ce beau portrait de Léon X accompagné du cardinal Jules d

nt aussi d’après Raphaël. Et Ugo da Carpi homme ingénieux et plein de belles inventions s'étant mis à graver sur le bois trouv

depuis ce temps-là, et que nous n'aurions jamais eues puisque dans ce beau recueil d'estampes que M. de Marolles abbé de Vil

après la mort de Sergius II. Son pontificat fut recommandable par ses belles actions et par les miracles que Dieu lui fit opér

bénédiction. Avec combien de plaisir considérions-nous autrefois les belles expressions qui sont dans ce tableau ? On y voit

possèdent, mais encore toute leur autorité temporelle, et leurs plus beaux privilèges, Léon X fut bien aise de faire peindre

e, il occupait diverses personnes à dessiner ce qu’il y avait de plus beau en Italie, soit dans les différentes vues des pay

haël envoyait jusques dans la Grèce dessiner ce qui restait encore de beau et de considérable, ne voulant pas perdre la moin

contrastées sans affectation, éxpressives naturelles, et font voir de belles parties. Son Dessein est tres-correct, et il y a

s ses commencemens, mais de grand Goût sur la fin, et jettées avec un bel artifice ; les plis en sont dans un bel ordre, et

ur la fin, et jettées avec un bel artifice ; les plis en sont dans un bel ordre, et marquent toûjours le nud en le flattant

ique. Il est vrai que Raphael a formé la grandeur de son Goût sur les belles Statuës, et qu'au sortir de chez le Pérugin son M

régularité du Dessein, Raphael en a fait un usage, qui a mis dans un beau jour la profonde connoissance qu'il avoit, non se

ia, là dove Pietro, veduto la maniera del disegnare di Raffaello e le belle maniere e ‘ costumi, ne fe’ quel giudizio che poi

novembre, quando la casa di Lorenzo, insieme con quelle ornatissime e belle degl’eredi di Marco del Nero, per uno smottamento

ta Cecilia e Santa Caterina, alle qual’ due sante vergini fece le più belle e dolci arie di teste e le più varie acconciature

le, che nel vero delle sue cose è tenuta la miglior[e] e fra le tante belle bellissima, perché nelle femine e nei fanciulli c

quel soccorso che dal ciel sente sopravenuto. Veggonsi oltra ciò, per bel capriccio di Raffaello, molti saliti sopra i zocc

erto Durero tedesco, pittore mirabilissimo et intagliatore di rame di bel [l]issime stampe, divenne tributario delle sue ope

loro quella copia che al presente veggiamo; per che Ugo da Carpi con belle invenzioni, avendo il cervello vòlto a cose ingeg

nale, che fu poi papa Clemente. Né si può contare minutissimamente le belle avvertenze che usò questo ingegnosissimo artefice

della Robbia; onde certamente non può per pitture, stucchi, ordine e belle invenzioni, né farsi né imaginarsi di fare più be

figure e teste, oltra la bellezza straordinaria, tanto nuove, varie e belle , che si fa giudizio commune degli artefici che qu

ume suo. Sono in terra prostrati Pietro, Iacopo e Giovanni in varie e belle attitudini: chi ha [II. 84] a.tterra il capo, e c

bene e con facilità l’invenzioni delle storie et i loro capricci con bel giudizio, e che nel fare i componimenti delle sto

llo scuro et alcuna volta venghino innanzi col chiaro, il fare vive e belle le teste delle femmine, de’ putti, de’ giovani e