rma la delicatesse de son Goût sur les Statuës et sur les Bas-reliefs
Antiques
qu'il dessina long-tems avec une extrême applicat
alie et dans la Gréce tout ce qu'ils pouvoient découvrir des Ouvrages
Antiques
, dont il profitoit selon l'occasion. On remarque
-correct, et il y a joint la justesse, la noblesse et l'élégance de l'
Antique
à la naïveté de la Nature, sans affecter aucune m
nge comparé aux Peintres Modérnes, et qu'il étoit un Asne comparé aux
Antiques
. Ce jugement ne peut regarder que les pensées, le
gout et la justesse du Dessein, et les Expressions. Les pensées de l'
Antique
sont simples, élevées et naturelles, celles de Ra
vées et naturelles, celles de Raphaël le sont aussi : le Dessein de l'
Antique
est correct, varié selon les convenances, et d'un
es convenances, et d'un grand Goût ; celuy de Raphaël l'est aussi : l'
Antique
est savant et précis dans la collocation des musc
eusement l'Anatomie par rapport à la Peinture, peuvent observer sur l'
Antique
une plus grande précision, et une plus grande dél
ël s'en soit assez écarté pour le réputer un Asne en comparaison de l'
Antique
. Il est vrai que Raphael a formé la grandeur de s
ractére de la Nature à mesure qu'ils s'attachérent plus fortement à l'
Antique
. Ils pouvoient tenir la même conduite que Raphaël
mettre l'autre, car cet éxcellent Homme n'a pas seulement retenu de l'
Antique
le bon Goût, la noblesse et la beauté, mais il y
e Raphaël ne doit son grand Goût qu'à l'étude qu'il a faite d'aprés l'
Antique
. Mais Vasari, qui a connu Michelange 2. et Rapha