1842-03-06, de Louis Pasteur à A SES PARENTS. ; A SES PARENTS..

Mes chers parens, Je vous écris aujourd'hui, parce que c'est le jour fixé pour cela; mais je n'ai absolument rien de nouveau à vous apprendre, pas même une place en composition. Elles ne se donneront que samedi prochain.

M. le Proviseur est entièrement guéri. Mais il a été en grand danger.

Je souhaite beaucoup que pour Pâques papa ait le temps de venir avec moi à Lons-le-Saunier; mais malheureusement nous avons nos vacances dans la semaine qui précède celle de la foire. Je crois partir le samedi qui précédera celui de l'avant-veille de la foire. De telle sorte que je ne sais pas s'il nous sera possible de partir ensemble. Enfin nous reparlerons de cela à Pâques. Je désirerais beaucoup cependant que l'on aille voir Joséphine. On le lui a promis, et, à ce qu'elle me dit, elle s'ennuie de ne voir personne d'Arbois. Cela se comprend bien; elle qui n'est jamais sortie. Je vous embrasse tous.

PASTEUR L.