1856-11-04, de Louis Pasteur à A SON PÈRE.

Nous allons tous bien et j'ai peur de ce que tu désires, la chimie industrielle. J'ai été ennuyé avant-hier de toucher 120 fr. pour analyse d'un guano qu'on m'avait adressé de Dunkerque et je ne serai pas plus content d'en recevoir autant pour des analyses de vinaigres que je termine demain. Celles-ci m'ont exercé et amusé; mais il ne faudrait pas que cela devînt trop fréquent quoi que tu puisses dire.

Je t'embrasse bien avec Virginie.

L. PASTEUR.