1er novembre 1733
Aimable Montcrif, ami tendre et attentif, j'ai été si malade que je n'ai pu venir vous remercier des soins que vous voulez bien prendre de faire réussir mes petites propositions auprès de mr de Carignan.
Je ne connais point de meilleur négociateur que vous. Vous avez avec bien des talents, celui qui vaut mieux que tous les autres ensemble, c'est celui de plaire. Je ne vous ai jamais vu que vous ne m'en ayez convaincu. Aussi je vous aime autant que j'estime les Titons, les Aurores, et ces moineaux auxquels je ressemble si peu. Vale.
You must love me a little.
V.